DEMONICAL Death Infernal [ 2011 ] |
||||
CD Durée : 48.26 Style : Death Metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 24 mars 2011 , réalisée par borgir62 | ||||
A chaque fois qu'une formation nous propose un album avec un apport personnel, un minimum de recherche, de créativité, je ne peux m'empêcher de "savourer" ce moment et de saluer l'initiative, qu'elle soit de qualité ou non. Pourtant, de nombreux groupes semblent avoir fait l'impasse sur cette phase et refusent d'apporter la petite touche qui fait la différence, ne nous livrant que de vulgaires copies de ce qui existe (et fonctionne) depuis pas mal d'années. Parmi ces groupes, je pourrais vous citer DEMONICAL. Avec un nom des plus clichés (mais tellement simple que l'on en vient à se demander si le groupe n'a pas 20 ans d'expérience), et des textes stéréotypés traités dans un death metal des plus classiques, on ne peut pas dire que les Suédois nous offrent un 3e album des plus attrayants. Néanmoins, pour mieux comprendre ce qui s'apparente à une déception, il faut faire un petit historique sur ce quatuor. Formé en 2006 par Johan Jansson, Martin Schulman et Ronnie Bergerståhl, DEMONICAL n'est ni plus ni moins que ce bon vieux CENTINEX, amputé de Johan Ahlberg, de Jonas Kjellgren et de ce style Melodic qui n'aura jamais été la grande réussite du quintette. Souhaitant retrouver ce côté du death metal plus traditionnel, le trio précédemment cité fait donc appel à Ludvig Engellau pour le premier opus, et à Sverker Widgren pour "Hellsworn" puis ce fameux "Death Infernal". Bestial, sauvage, rapide, tel est le métal que nous propose DEMONICAL, qui, s'il n'est pas sans rappeler certains groupes comme UNLEASHED, manque tout de même de mordant. Certes, les riffs envoient du très lourd, le chant tient la route et est même à deux doigts d'être génial ("Black Inferno"). Mais que l'on soit face à "Slain Warriors" ou "Ravenous", on a l'impression d'écouter sensiblement la même chose et ce en dépit de quelques apports mélodiques, comme sur "From Northern Shores" ou des soli plus heavy mais trop en retrait, notamment sur "March For Victory". Soulignons également une production un peu défaillante, qui ne met pas toujours bien en avant la guitare, régulièrement couverte par une batterie trop répétitive, lassante à la longue. Bref, on se retrouve avec un album sans prétention, qui ne révolutionnera pas le genre mais devrait cependant satisfaire les moins difficiles... |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|