TO A SKYLARK
To a skylark [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 44.48
Style : Death progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/wormholedeath
  Contact groupe : http://www.myspace.com/toaskylark
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 mars 2011 , réalisée par Bakounine
   
Une bonne surprise peut venir de n'importe où, on ne le dira jamais assez !!! TO A SKYLARK, groupe italien inconnu de nos contrées nous livre son premier album éponyme, sorti en 2009, mais dont la distribution à plus grande échelle vient de commencer.

TO A SKYLARK est donc catalogué en death progressif mais c'est bien le côté progressif qui est mis en avant dans la démarche et l'artwork original est là pour nous le prouver. (D'ailleurs, il me fait légèrement penser à un certain album culte des Pink Floyd). Au passage, la pochette est percée d'un trou ce qui fait qu'on peut y mettre un doigt (sans sous-entendu vaseux) et le promener, ce qui est super pratique, bien que j'y cherche encore une utilité...
Pour résumer cette œuvre, on pourrait dire que leur musique est un voyage progressif et psychédélique aux relents de death et de doom avec quelques passages heavy.
Après une belle intro plutôt posée, on nous envoie directement un growl en pleine figure, et là tout commence avec un morceau d'une dizaine de minutes, morceau qui n'est rien d'autre qu'une bombe, des riffs cohérents en rythmiques complexes entre Tool et Opeth portés par une voix remarquable passant d'un growling varié, tirant parfois sur le pig squeal amenant encore à la ressemblance avec les suédois, à une voix claire sur des passages plus ambiants, rappelant While Heaven Wept, avec un pont typiquement progressif.
On notera également une curieuse ressemblance de la voix sur le morceau «Hic Et Nunc» plus atm-mélo-ambiant avec celle que prend Burton C. Bell de Fear Factory sur «Echo of my Scream».
Musicalement le niveau est remarquable mais contenu. Aucun solo ultra-technique ne viendra amener un aspect virtuose à l'ensemble. Cela dit, le côté vraiment carré sur les changements d'atmosphère suffisent à démontrer le niveau des musiciens, et surtout celui du batteur vraiment mis en avant et dont le jeu de cymbales varié apparaissant dès l'intro ne masquera pas ses capacités de vélocité notamment sur «The Aftermath» le morceau le plus pêchu, ainsi que du bassiste qui posera de nombreux breaks jazzy. Un synthé apparaîtra de temps en temps en soutien mais sans prendre la place des autres instruments.
Mais ce qu'il faut mettre en avant ici, c'est l'intensité, tout ici nous prendra à la gorge et nous emmènera dans ses crochets avant de se retirer et nous laisser ébloui.
Dans ce domaine, il faut signaler le dernier morceau : «The Fading Process» ode en trois parties, plus légère, presque intégralement en voix claire qui nous aspirera dans son ambiance mélancolique et douloureuse.

Au final, nous tenons là une œuvre remarquable de maturité pour un premier album, pas très longue mais qui dans ses cinq titres a tout pour plaire et pour être annonciatrice de quelque chose de tout simplement grand. TO A SKYLARK sera définitivement un nom à retenir pour les amateurs des Tool et autres Porcupine Tree.







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