CAVALERA CONSPIRACY Blunt Force Trauma [ 2011 ] |
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CD Durée : 34.11 Style : Thrash Metal |
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Chronique : 22 mars 2011 , réalisée par Hades | ||||
‘Le come back’ des Cavaleras. C’est le titre que je donnerais à ce deuxième opus des CAVALERA CONSPIRACY. Un deuxième come back après un ‘Inflikted’ plutôt mal accueilli. Même si l’expérience de Max Et Igor n’est pas des moindres, on ne risque pas de voir naître un deuxième SEPULTURA, en tout cas pas avec ‘Blunt Force Trauma’. 11 titres pour une durée de près de 34 minutes avec des titres ne dépassant pas, pour la plupart, les 2 minutes. L’agressivité du Death est là, le rythme frénétique du Thrash est là mais une première écoute laisse un arrière-goût plutôt amer, on sent tout de suite que quelque chose manque à cet opus. Cette chose qu’on a trouvée avec SEPULTURA ou bien avec SOULFLY mais que le groupe cherche encore. D’ailleurs quelques titres trouveraient bien leurs places dans plus d’un album de ces deux groupes. Mais bon, passons à la musique. Comme nous sommes bien habitués aux manières de la maison Cavalera, le groupe a choisi d’entrer directement dans le vif du sujet avec « Warworld ». Un titre lourd, certes le tempo est relativement bas par rapport à ce qui nous attend par la suite, mais ça annonce bien la couleur. Une couleur qui va être soutenue par quelques soli un peu techniques vers la fin du titre et qui joueront le rôle d’une bonne transition à « Torture ». Et là, on commence vraiment à se demander si on n’est pas déjà passé par ce titre. En fait, je crois que le groupe a quasiment gardé les mêmes partitions, réarrangé un peu les changements de rythmes, accéléré un peu le tempo, raccourci la durée et changé les paroles. Oui, oui, vous l’avez bien compris, le gros (mais alors là, très gros) problème avec cet opus, c’est l’originalité et pas seulement au niveau de la recherche stylistique et musicale (car là aussi le groupe nous propose quelque chose de vu et revu des millions de fois) mais aussi le même paysage presque partout avec de petits changements mineurs au niveau de l’arrangement (excepté deux ou trois titres). Bref, passons à « Lynch Mob » qui a le mérite d’avoir quelque chose de nouveau. Même si on n’est pas sorti des traditionnels blasts, un chant beaucoup plus hardcore vient s’imposer, moins grunt, plus ‘hurlé’ mais toujours une simplicité dans les compositions qui nous laisse plutôt sceptique quant à ce changement. La suite est toujours sans intérêt, que cela soit avec « Killing Inside » ou « Threasher » qui mettent encore plus le défaut de composition de tout l’album en avant. Cela dit, une petite lueur d’espoir vient pointer le bout de son nez avec notamment « I speak Hate », « Rasputin » et à un degré moindre « Burn Waco » : des rythmes toujours aussi rapides mais cette fois-ci donnant un peu plus de punch avec un jeu de batterie plus complet, plus riche, des changements de rythmes aussi imprévisibles que bien arrangés, accompagnés de soli plus mélodiques que ceux du début de l’album. Mais il faut bien le dire, c’est tout ce qui sortira de l’album. Serait-ce l’album de trop pour CAVALERA CONSPIRACY ou alors attendions-nous beaucoup trop de cet album que finalement ça allait de toutes façons nous décevoir? En tous cas pour moi, le groupe est passé totalement à côté et comme conclusion, je dirais que la patte brésilienne à laquelle on a eu droit pendant plus de quinze années est méconnaissable. Je ne rajouterai plus rien, le public tranchera dans cette affaire à partir du 28 Mars prochain, date de la sortie officielle. |
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