NEFERTUM
Revered Lames [ 2009 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 39.91
Style : black symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/ukdivision
  Contact groupe : http://www.myspace.com/nefertum
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 mars 2011 , réalisée par Ma2x
   
Après une première démo intitulée « Demo(n) » en 2005, c’est seulement quatre ans plus tard que les italiens de Nefertum nous reviennent avec un album de qualité professionnelle nommé « Revered Lames ».

Le groupe se fait connaître notamment sur le net, grâce à une reprise du groupe Emperor « Ye Entrancemperium », lors d’un tribute album italien.
Fort de cette reprise qui attire l’œil, le groupe se fait recruter par le label UK Division, et enregistre en 2009 son premier opus.

Ecouter un groupe jeune et plutôt sans expérience est parfois un peu pénible pour un chroniqueur. En effet, les premiers albums sont en général remplis de petits défauts. Mais Nefertum, et c’est là où le groupe frappe fort, s’abstient de nous balancer des compositions douteuses. Le groupe cherche l’efficace. Ici, même vu le côté symphonique du groupe, pas d’intro pompeuses de cinq minutes, le groupe rentre dans le vif du sujet dès le premier titre « Revered Lames », véritable bombe brutale, mais avec son passage symphonique bien composé et interprété.

C’est là que le groupe se démarque, la production joue un bon rôle. Le clavier est relégué au rang d’ambiance, pas de claviers superflus, ici les orchestrations et la musique se compensent divinement bien ! Par exemple sur « Beneath the Ashes » où le violon et ensuite le clavecin apportent une dimension ambiance, tout en conservant une approche violente.
Les autres instruments sont très bien mixés. La basse est bien présente et apporte un son métallique qui sied bien au style, tout en sublimant les guitares.
Un petit reproche qui en freinera peut-être quelques un, le son de la batterie semble un peu « gadget », un trigg certainement excessif renforce l’aspect plastique et artificiel de la batterie. Mais pas de quoi hurler au scandale !

C’est surtout au niveau de la composition que le groupe fait fort, alternant avec aisance les passages purement métal, destinés à faire headbanguer le public en concert, et les petits passages symphoniques/mélodiques inspirés des plus grands comme Arcturus, Emperor ou encore le Dimmu Borgir des débuts. La voix du chanteur peut d’ailleurs par moment faire penser à Shagrath de par les intonations que le chanteur prend sur certaines syllabes.
Le groupe capable de nous servir des titres en alternances brutaux/mélodiques, se surpasse aussi sur le titre « Crossdressphyxia » (à vos souhaits !), qui lui porte sur la mélancolie et l’émotion, sans pour autant tomber dans le cliché basique du mid-tempo typique. De plus, il est servi par des parties de guitares techniques et raffinées.

Les parties techniques qui restent tout de même assez simples, sont efficaces et inspirées par les dissonances classiques du black, alternant passages classiques et gammes dissonantes, ou notes sifflées. Les bonnes vieilles recettes étant toujours aussi efficaces, on se laisse facilement prendre au jeu et l’album passe bien à la première écoute.
Néanmoins, plusieurs écoutes sont nécessaires pour cerner le côté mélodique et la beauté des parties de claviers et de basse. Le bassiste a fait un bon travail sur ses parties. La basse n’étant que trop peu mise en valeur dans le black, Nefertum l’a compris et porte l’accent sur cet instrument, capable de sortir des parties mélancoliques très efficaces.

Un détail également, mais qui pourra servir à l’identité du groupe, les tonalités de la musique sont graves. A la différence du black proposé de manière classique qui met l’accent sur les fréquences aigües, Nefertum s’inspire du Death voir même du Stoner pour certains accords de guitares gras.

En bref Nefertum signe ici un album (très) prometteur et fait du jeune groupe italien, une puissance montante du black symphonique au même titre que certains combos comme Carach Angren.
Affaire à suivre.







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