DEPARTMENT Of CORRECTION L’Ecole du Goût [ 2011 ] |
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MCD Durée : 10.31 Style : Grind/Crust Core |
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Chronique : 20 mars 2011 , réalisée par Black.Roger | ||||
Ah, le grindcore, le bon grindcore, le grindcore de qualité tout simplement, ça fait toujours du bien par où ça passe. Alors une petite galette courte mais intense, du concentré de crust/core et autre punk/core déjanté, mais efficace, on aime tout simplement. Avant d’écrire ces quelques lignes brèves mais consistantes, j’ai écouté au moins dix fois les 10 minutes de déluge musical incontrôlé proposé par « l’Ecole du Goût », le premier opus de DEPARTMENT OF CORRECTION. Un quatuor parisien qui marche dans les pas de ses aînés de BLOCKHEADS et de feu-NASUM tout simplement, mais avec une efficacité redoutable depuis environ deux ans avec des prestations scéniques à la pelle. Alors, encore une formation déformée au grind qui fait n’importe quoi pourvu que ça fasse du bruit ? Que nenni, ici le grindcore est pur et dur avec une guitare envoyant du crust allaité au punk, une voix qui excelle dans le style, ni trop arrachée, ni trop « growlée », ni trop aboyée, avec un peu de « gruiks » quand même sur les bords, une basse réactive et une batterie envoyant des blast-beats autour de 300 bpm. Avec tout ça, les 13 titres de la rondelle (+ 1 caché à la fin) arrivent à varier les plaisirs quelque peu en lorgnant vers le death, le hardcore et le punk, pour un mix génial et sans temps mort. Le groupe n’a pas l’air de se prendre trop au sérieux, mais ne tombe pas dans une démarche « sexo-scato-démago » de bas étage, ici on ne collectionne pas de volatiles et on ne rigole pas avec des plaisanteries d’ados pré-pubères. Bref, on adhère pleinement à leur démarche qui j’espère ne sera pas sans lendemain car ce premier EP ne peut laisser présager que du bon. Un gros potentiel émerge du lac où navigue toute une flottille de combos ayant envie d’en découdre dans un certain métal brutal. Conclusion évidente, il faut écouter la première galette de DEPARTMENT OF CORRECTION au bon goût de « revenez-y », il faut les encourager, et on attend bien évidemment un gros album bourré de gros son comme ce premier petit enregistrement l’a laissé entrevoir. Et bien sûr, ne les ratez surtout pas en « live » si par hasard ils viennent ravager la salle des fêtes de votre village. |
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