WHITESNAKE Forevermore [ 2011 ] |
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CD Durée : 63.30 Style : Hard rock fm |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 13 mars 2011 , réalisée par AVALON | ||||
Le grand serpent blanc est de retour, après son album de 2008 « Good To Be Bad » qui restera un superbe opus de hard rock au sens noble du terme. Car oui, le groupe de David Coverdale, créé en 1977 déjà, respire la « classe » et provoque le respect. Frontier record, label italien, sort donc leur tout nouvel opus « Forevermore », soit le onzième album studio si vous avez bien compté. Evidemment, passons d’office –quoi que – la production qui est excellente, il va s’en dire pour un groupe de cette trempe. Côté artwork cd, c’est comme à l’accoutumé, aucun effort aucun avec simplement le logo en doré, cela ne casse pas trois pattes à un canard mais le groupe privilégie sûrement le contenu. Erreur. Car oui, je vous le dis d’entrée de jeu, c’est une mini déception pour moi que cet opus qui se veut beaucoup plus simple et basique que leur précédant opus. Ici, rien que du hard rock à très forte tendance FM, avec des ballades à tous les coins de titres, et des mélodies parfois très, mais alors très pompeuses pour ne pas dire ennuyeuses. Certes, côté technique c’est du lourd avec toujours le bon Doug Aldrich à la guitare, mais voilà, trop de refrains et de mélodies tue la mélodie. Sirupeux à souhait, admirez des titres comme « Fare Thee Well « ou le pourtant très bon « Easier Said Than Done », il ne reste au final que quelques titres plus « péchus » et plus endiablés, si l’on peut encore utiliser ce mot, avec notamment « My Evil Ways » dont le hard rock très boogie réveillera l’assistance (un peu trop tard), ou le bluesy « Whipping Boy Blues ». Mais dans l’ensemble, on se rend bien compte que le groupe se repose un peu sur ses lauriers et que l’inspiration n’est pas forcement sur cet album. Retour aux sources du hard rock, je veux bien, on aurait aimé un peu plus de testostérone ou du moins, beaucoup plus de construction, de richesse de composition, de travail en somme. Cela n’enlève en rien leur talent et leur technique, car comment ne pas apprécier le chant toujours très rock de Coverdale ? Un album que je qualifierai d’énigmatique, un peu trop FM pour ma part quand on sait surtout que le groupe peut proposer mieux, beaucoup mieux. Si vous avez d’autres achats prioritaires, peut-être qu’il serait judicieux de passer votre tour sur ce coup là… |
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