HATESEX
A Savage Cabaret, She Said [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 34.35
Style : Gothrock
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/darkdimensionslabelgroup
  Contact groupe : http://www.myspace.com/hatesex
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 11 mars 2011 , réalisée par AVALON
   
Hatesex nous viennent des States (Los angeles), créé en 2003 par le guitariste fondateur de Diva Destruction. Ce duo comporte donc la chanteuse Krisanna Marie et officie dans un registre gothique au sens pur du terme, entre gothrock et death rock. Là où Diva Destruction était légèrement plus deathrock avec des riffs metal, Hatesex se veut plus subtil, plus goth, rock ou voire même électro et cabaret. Quoi qu’il en soit, le groupe peut faire penser à des groupes comme Mephisto Walz et autres Inkubus Sukkubus.

Second album avec un « A Savage Cabaret, She Said” qui fleure bon le dancefloor et le gothique d’antan, vous vous rappelez, celui des années 80’s. Influencé par les Sisters of Mercy, Switchblade Symphony, le duo propose une musique « rock » conventionnelle dans le style, qui ne sort pas des clous - ou du cercueil -, mais qui reste en haut de l’échelle, une valeur sûre en fait. Après leur intro à la Dresden dolls et une ambiance de cabaret, on navigue dans un mix entre Faith and the muse et Mephisto Walz. Le chant féminin clair est toujours bon avec une bonne modulation, sans être exceptionnel. Le côté boite à rythme n’est pas gênant pour le style, et donne un petit côté electro fort appréciable. Un premier titre que l’on peut utiliser sans complexe sur les dancefloors. Le côté très mélodique dans les refrains sera sûrement le point fort du groupe, les guitares en arrière plan, avec beaucoup de "reverb" et d’effets spéciaux sonneront donc moins « metal » que dans Diva Destruction avec un son plus goth. Le titre « Wanderlust » me fera de suite penser à l’excellent groupe français Dead soul rising dont les compositions sont assez proches au final. Mais difficile de copier/coller de Los angeles à Grenoble, je pense. Le titre « i’am » est le petit ovni de l’opus avec un chant clair masculin/féminin et une ambiance plutôt folk/guinguette originale.

Au final, on ne se lasse pas d’écouter en boucle cet album, et ce même si la pochette reste médiocre et que la production aurait pu être bien meilleure. Nous restons scotchés aux mélodies entraînantes, vite mémorisables, et nul doute que les amateurs de gothrock se doivent de jeter au minimum une oreille sur cet album et ce groupe prometteur.







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