CALCIFERUM The Beast Inside [ 2011 ] |
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CD Durée : 46.33 Style : Death metal |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 10 mars 2011 , réalisée par Bakounine | ||||
Calciferum, groupe de metal extrême strasbourgeois, a pas mal bourlingué depuis sa création en 2004. Que ce soit par leurs shows qui leur ont donnés une assez bonne réputation dans leur région d’origine, ou dans leur style, passant d’un black-death plus black que death pas forcément génialissime, à un death-black puis à du death pur, bien que toujours légèrement influencé black. Et ce choix leur fut clairement bénéfique, comme le démontre ce premier album… Donc, ce « The Beast Inside » propose neuf titres de « gros death qui tâche » encadrés par une intro et une outro. Pas de fioritures (Aucun solo), juste du bon « rentre-dedans » des familles. L’atmosphère est pesante et épaisse, et ce dés l’intro (me rappelant un certain Immolation, toutes proportions gardée). Et on naviguera de passages rapides (relativement, c’est pas du Origin non plus) blastés à des middle-tempos au riffing écrasant. Le chanteur Cerbere, qui a réalisé des progrès immenses depuis « Ancestor’s History » leur première démo, démontre une certaine étendu vocale, d’un growl grave et puissant à des harsh vocals plus aigus. De plus, il arrive à articuler ses paroles sans être ridicule. Le batteur, semble également avoir réalisé des progrès certains, notamment dans le feeling. Quelques passages mériteraient d’être un peu plus lissés mais ça demeure très correct. L’ensemble est plutôt homogène, et n’a pas de temps faible. On ne s’ennuie pas à l’écoute de l’intégralité de la galette. J’ai peut-être une petite préférence pour le titre « A divine Lie » et son refrain puissant et maléfique. Par contre, la production encore « artisanale » gâche un peu le tout. Le son est trop « monotone », sans réelle variations. On distingue bien les guitares mais elles semblent toujours les mêmes manquants d’amplitude et de contraste (trop de médiums, pas assez de grave), j’aurais aimé voir la basse un peu plus mise en avant. Par contre, la batterie est plutôt bien mise en valeur… Au final, un album qui est cohérent et bien fait, même s’il ne marquera pas par une originalité débordante. Les pistes se ressemblent à la première écoute, mais montrent une certaine richesse au gré de celles-ci. Reste à savoir si ce sera suffisant pour réussir à percer dans une scène française, dont les groupes les plus connus sont soit ultra-techniques (Gorod, Kronos…) soit possèdent une identité réellement à part (Gojira, Scarve, Trepalium, Phazm, …). En tout cas, on ne peut que louer les progrès affichés par Calciferum sur cet opus, en attendant la suite... |
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