SYN ZE SASE TRI Intre Doua Lumi [ 2011 ] |
||||
CD Durée : 48.00 Style : Black Symphonique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 10 mars 2011 , réalisée par Matai | ||||
La Roumanie offre peu de formations de black symphonie. En réalité, les pays de l’Europe de l’Est peinent à nous montrer des groupes du genre. Non seulement ils sont rares, mais certains se retrouvent cachés, dans l’ombre des géants scandinaves. On pensera notamment à Sear Bliss ou Finnugor pour la Hongrie. Et là, Syn Ze Sase Tri arrive en ce début d’année 2011 avec un premier album studio signé chez Code666 Records, label italien qui n’en finit pas de sortie des opus de black voire black sympho depuis quelques mois. L’album en question, « Între Doua Lumi » est donc, comme vous l’aurez compris, un album de black sympho comme il se doit, agressif, tranchant et bien énergique. Mais force est de constater que le quatuor roumain ne fait pas dans l’originalité. Même si la majeure partie des compos dégagent une ambiance épique voire impériale, et même antique, il semblerait que des éléments de ci de là aient été pris aux groupes les plus connus et notamment de la scène locale (toujours nos chers Hongrois). Rien de bien nouveau en somme mais l’efficacité des compos restent bel et bien là. Chœurs, symphonies grandiloquentes, orgues, piano et j’en passe…beaucoup de claviers en sorte sur des riffs blacks typiques, simplistes et redondants. Même si chaque morceau est différent et assez entraînant, l’ensemble reste peu inspiré, ci bien que l’on a souvent l’impression d’entendre la même chose. Ceci dit, certains titres se démarquent, notamment les quelques instrumentaux, et le sombre et guerrier « Intre Doua Lumi Transcendenta ». Cependant, le chant n’est pas assez puissant, et ne dégage pas une aura dont il aurait pu tirer avantage. Il manque de charisme en somme. Mais l’avantage peut être tiré grâce aux solos qui parfois dominent le titre en particulier, proposant un fil conducteur des plus appréciables, soutenus par une batterie qui sait frapper là où ça fait mal. En tout cas, il ne faut pas oublier les intros étranges de certains morceaux, qui apportent une certaine atmosphère (les hurlements des loups dans « Profetie » et « Ruga » par exemple), cette pochette assez belle malgré son côté morbide, on y aperçoit d’ailleurs ces fameux loups, mangeant ce qui reste des cadavres entassés ici et là à cause d’une certaine bataille dont le cavalier semble être fier (la pochette colle même parfaitement au dernier morceau sus-cité). Enfin, il ne faut pas oublier la langue employée, étant donné que les roumains sont restés fidèles à leur pays, en chantant en…roumain, chose rare, vu que la majeure partie des groupes préfèrent utiliser l’anglais afin de rester compris. Un album plutôt bien produit mais dispensable, sauf peut-être pour ce côté épique et impérial propre aux pays de l’Est. A découvrir donc pour tout amateur de black sympho simpliste. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|