CAPRICE
Masquerade [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 57.20
Style : Neoclassique / ethereal / rock
  Infos :Digipack luxe 10 pages en croix limité
  Contact label : http://www.prikosnovenie.com
  Contact groupe : http://caprice-music.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 28 février 2011 , réalisée par AVALON
   
Un digipack de bonne qualité, quel changement face à ces insipides et vulgaires MP3 ! Enfin de la qualité et un confort pour les yeux, et les oreilles – surtout. Et il faut justement avoir tous ses sens en éveil pour entrer dans le monde étrange et atypique de ces russes qui nous surprennent à chaque opus. Après un simple et neo classique « Sister simplicity » de 2004 puis le troublant « Kywitt ! Kywitt ! » de 2008 déjà chroniqué, voilà leur dixième album studio qui s’avère (une fois de plus ?) être un ovni musical destiné pour les amateurs plutôt avertis à vrai dire.

Car oui, il faut les digérer ces styles différents, ces changements de tempos, ces notes d’un autre temps, et plus précisément ici au temps de l’âge d’argent de la poésie Russe, période la plus sombre du pays. Divisé en deux parties distinctes, cet album parlera de la joie de la création, pour faire suite à la triste réalité du régime tyrannique de l’époque. 16 titres d’inspiration néo classique, du moins la base. Ensuite, le groupe laisse libre court à sa créativité, son imagination et son talent de composition.
Première partie plus « joyeuse », avec des titres « fous » et complètement créatifs et inspirés. Entre electronica, classique, rock, on se perd dans des mélanges improbables et originaux dans la construction. Violon, chant magnifique et limpide d’Inna Brejestovskaya qui - malgré la langue russe qui passe malgré tout très bien-, est rempli à la fois d’émotion ou de caractère rock, le titre « Agnesa » est à lui seul ce mélange improbable entre construction classique et mélodieuse et cette… déconstruction rythmée et rock. Que dire de « Stones », sorti d’un rêve de Tim Burton ? Sorte de bande son de film tordu et improbable, nous sommes dans un registre troublant, entre rock et classique, le tout avec des changements incessants de rythmes, de styles…En somme dans cette première partie, de la gaieté, de la créativité, de l’invention, de l’imagination.
Puis vient la seconde partie, plus sombre, plus réaliste et beaucoup moins féerique. « The master’s shadow » ouvre le bal avec une introduction orchestrale et symphonique, puis laisse la place à des titres beaucoup plus mélancoliques et émotionnels. Quels changements de styles ! N’oubliez pas que tout au long de cet album, vous aurez à faire à des instruments classiques, comme le violoncelle, contrebasse, flute, clarinette, trompette (mais aussi basse, batterie !) et des chants divers (soprano, tenor, basse et bariton). Du grand art musicalement. Et donc émotionnellement avec cette seconde partie qui m’aura le plus touché. Comment ne pas résister à ce chant russe accompagné d’un simple piano…et d’un bariton !

Atypique, barré parfois (mais pas trop), dans tous les cas émotionnel et mélancolique, cet opus sera surement le meilleur que le groupe nous ait livré, et le plus surprenant, le plus captivant. Grâce à ces deux parties, nous sommes plongés dans un univers toujours créatif et…classique. Une bonne surprise et une bonne nouvelle, pour tous ceux qui aiment les ambiances neo classiques, et tout simplement les découvertes d’autres sonorités. A découvrir !







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