COLLECTION D'ARNELL AND. Vernes-monde [ 2011 ] |
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CD Durée : 56.10 Style : Ethereal / dark folk |
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Infos :Digisleeve + livret 16 pages. | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 26 février 2011 , réalisée par AVALON | ||||
Quand on feuillette le joli digipack, une phrase résume en elle même la magie de ce groupe : « Poèmes et musiques ». Tout est dit avec ces mots ou presque. Et c’est enfin et surtout le retour de Collection d’Arnell-Andrea, qui après avoir - grâce au label Prikosnovenie – sorti moult ré-éditions, nous délivre le nouvel et neuvième opus tant attendu. Avec cet album, c’est un peu la suite de leur album « Un Automne à Loroy », un voyage féerique à travers un univers rempli de mélancolie, au pays du Grand Meaulnes. Évidement, ici pas de metal en vue, nous sommes dans de l’heavenly, de l’ambiant, et du dark folk – car oui, parfois il y a bien des petites incursions de batterie tribale, mais pas ou très peu de guitare électrique, laissons place aux instruments « naturels », tel que l’acoustique, le violoncelle et alto, et ce chant…Car comment ne pas succomber à ce chant envoutant de prêtresse Chloé qui une fois de plus nous envoute avec un chant doux, léger, aérien. Loin musicalement de sonorités darkwave qui parfois et sur d’autres albums avaient leur place, ici on est plus dans la douceur, les atmosphères enivrantes et bucoliques, comme l’album "Cirses des champs". Et si tout cet ensemble s’avère être aussi merveilleux que riches en émotion grâce à des arrangements subtils et délicats, il faut aussi parler des textes écrits par le poète (n’aillons pas peur des mots) J.C.D’arnell qui manie aussi bien son synthé que sa plume. Un exemple pour illustrer la musique ? « D’autres voix que le vent Chanteront le déclin De nos corps, D’autres glas que les ans Sonneront le destin De l’aurore. » Le groupe n’hésite d’ailleurs pas à mixer la langue française et Anglo-Saxonne et le tout passe admirablement bien. Pour ma part, le titre « au chevet des faunes » restera en tête de nombreux jours, grâce à ce refrain entêtant, accentué par des vocaux masculins. Des faunes sans visages, des rivières endormies, nous sommes transportés dans une autre dimension, et qui est pourtant si proche de nous. Le côté parfois lancinant des compos appuiera les mélodies et je dois dire que l’apport du chant masculin avec le chant de Chloé est une véritable réussite. Surtout quand le violoncelle n’est guère loin et que la batterie sonne un peu rock (« the coming of believes »)…c’est tout simplement sublime. Cette ode à la nature, à l’onirisme et à la mélancolie font une fois de plus mouche dans nos petits cœurs et illuminent un peu ces journées souvent sombres et moroses. Alors que les plus romantiques s’avancent : ressortez vos chemises à jabot, et laissez vous aller au gré des notes et des proses. Surement l’album de Collection d’Arnell-Andrea qui m’aura le plus touché, et surement l’un des meilleurs, mais je dis cela à chaque nouvel album… |
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