WITTY ALLEY Some Kind Of Wit [ 2011 ] |
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MCD Durée : 43.58 Style : Rock – Metal Eclectique |
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Chronique : 25 février 2011 , réalisée par Blackened | ||||
« Originale, complexe, innovante, décalée…la musique de WITTY ALLEY n’est rien de tout ça » : Ainsi commence l’auto-description du groupe poitevin faite par lui-même dans sa fiche promotionnelle. J’ai bien envie de dire qu’il a à la fois tort et raison. Car si Witty Alley n’a certes rien inventé, il n’en reste pas moins un groupe original dans l’alliance de différentes ambiances, du Rock au Hard Rock, en passant par le Heavy Metal ou la fusion, et bien plus. Complexe, oui et non, mais on apprécie les quelques envolées instrumentales et petits plans rythmiquement progressifs ("Down On Me"). Innovante, encore une fois, oui et non ! Le groupe se base sur des styles déjà existants, mais en fait un savant mélange éclectique, et tout à fait cohérent : tour de force réussi mention très bien ! Décalé, certes un peu, mais pas toujours ! En fait, il est très difficile de décrire le premier E.P. 6 titres de Witty Alley, intitulé « Some Kind Of Wit ». Un chanteur qui dégage vraiment une puissance énorme par sa voix précise et mélodique, un batteur qui sait taper là ou ça fait mal, un guitariste doué au son bien lourd, un bassiste qui ne fait pas de la simple figuration (bonne utilisation du slap notamment), et un claviériste inspiré revendeur d’ambiances multiples. Cela ressemble beaucoup à un line-up d’enfer ! Et en plus, les compositions sont vraiment bonnes, desservies par un son assez impressionnant pour du Home Studio ! Tous les ingrédients sont réunis pour faire un premier EP de grande qualité. Du heavy "The Lion’s Gate" à l’épique et sombre "Dawn On Me" (sans doute le titre le plus prenant), en passant par le funky "Who Do You Think You Are ? ", le « Ben Harperien » "Don’t Give Up !", jusqu’au point d’orgue de 12 minutes "Heartquake", tout est bon, et maîtrisé au poil. Julien au chant officie dans un timbre qui oscille entre Matt Drake (oui, étrange, mais je trouve que la voix du thrasheur, si elle n’officie pas dans le même registre, est assez similaire !), Scott Stapp et Dave Mustaine (flagrant dans les nombreuses interventions parlées par-ci par-là), tout en ayant sa propre personnalité, mise à contribution sur des lignes inspirées et des harmonies ultra-efficaces. Les riffs de guitare sont tantôt lourds, tantôt plus pointilleux, et les soli, qu’ils soient bluesy, jazzy ou heavy, toujours exécutés à la perfection. Le claviériste Twix emplit le disque de nombreuses ambiances, comme dit plus haut, et donne une vraie identité à chaque morceau, en utilisant de multiples sons et arrangements. De l’excellent boulot ! Six titres, mais tout de même plus de 43 minutes au compteur. On n’est pas dans la démo vite faite et peu travaillée. Les morceaux sont construits, intelligents et rondement menés. Witty Alley a réellement du potentiel, et quelque chose me dit qu’on va de plus en plus entendre parler du quintette dans l’hexagone ! Bravo pour cette première réalisation, en attendant l’album… |
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