SNAKECHARMER
Snakecharmer [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 36.01
Style : Rock/Metal/Fusion
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.com/snakecharmerofficial
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 25 février 2011 , réalisée par Black.Roger
   
Dans la série les groupes français et la fusion, voici un nouvel épisode discographique avec le premier album de SNAKECHARMER. Mais qui est ce SNAKECHARMER ? Vous en saurez plus après les réponses données à leur interview soit, mais pour l’instant on peut vous dire que le quatuor Frenchie s’est bien amusé en essayant d’être original au travers de 10 compositions rock/métal/fusion, sans tomber pour autant dans une certaine confusion.
Fondé en 2008 le groupe nous envoie directement en autoproduction sa première galette éponyme parue fin 2010.

Mais que contient donc ce skeud « made in Ile de France » ? De la fusion, du crossover, du mélange en somme, avec des passages fugaces où l’on croit reconnaitre SLIPKNOT, R.A.T.M., STUCK MOJO et même CYPRESS HILL. Ajoutez à ces ébats un peu de flow hip-hop, une louche de dérive « grungy » échappée du Nirvana et vous aurez un portrait-robot de la musique de SNAKECHARMER.
Les envois sont variés, la voix est tantôt claire écorchée, tantôt criarde et délivre son lot de chant rappé aussi, c’est selon. On note la forte présence de riffs tranchants, de basse faisant le gros dos, une batterie précise et inventive et des platines en folie à l’occasion. A l’arrivée, à la fin de l’écoute, nous avons un triplé gagnant avec « Death Factory » plutôt rock n’ roll et burné, « Les Kids » aux tentations « funky » et « Still Be Your Punishment » polyrythmique et épique.
Des idées donc, de bonnes idées, de l’énergie, mais pas suffisamment pour remplir les trente six minutes enregistrées sur cet opus, il manque un petit « je ne sais quoi » pour que l’on adhère pleinement à la démarche proposée. Mais les bases sont là, l’envie d’avancer aussi, alors attendons une suite où l’on aura fait le tri parmi toutes les influences pour qu’un chemin plus personnel se dessine nettement.

Cela n’entache cependant en rien la qualité musicale et l’aventure dont fait preuve le quatuor. Ce premier album à le mérite d’ouvrir de belles perspectives dans le métal en fusion actuel, alors écoutons et soutenons les franciliens de SNAKECHARMER tout simplement.







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