END REALITY Three Distraught Monkeys [ 2009 ] |
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MCD Durée : 22.54 Style : Hardcore Progressif |
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Chronique : 23 février 2011 , réalisée par Chart | ||||
L’aventure commence dans le Nord de la France, à Lille pour être précis un jour de 2007. Il s’agit d’une rencontre entre le batteur Fabien et le guitariste Franck. Afin de recruter d’autres membres, le groupe se lance tout de suite dans la composition. Après plusieurs départs et changements dans le line up, le groupe se stabilise en 2008. Le travail de composition et l’évolution musicale du groupe sont alors possibles. END REALITY qui officiait dans un style de death metal technique à ses débuts commence à incorporer plus d’influences hardcore, jazzy et autres qui viennent enrichir leur univers musical. En 2010, le combo entre en studio afin d’enregistrer 5 titres qui constitueront son premier E.P, « Three Distraught Monkeys ». END REALITY sur cet E.P est un mélange de beaucoup de choses mais s’inscrit tout de même dans cette tendance représentée par des groupes tels que THE DILLINGER ESCAPE PLAN ou SICKT le tout servi par une bonne production. Pour un premier E.P, on peut considérer le son de cet album comme une réussite qui met en valeur les capacités techniques du combo. Il est évident que le travail de composition a porté ses fruits. Le groupe a su mettre à profit ses qualités de techniciens. L’écoute débute sur le morceau « End Reality ». On ne sait trop comment prendre ce morceau. Est-ce une introduction, un morceau à part entière, une ouverture pour la suite ? En tout cas, le résultat est étrange. Il y a beaucoup de dissonances à l’intérieur des arrangements. Le chant est même à la limite de la justesse sur certaines parties. Si le chant sur le reste du disque était à l’image de ce qu’on entend sur ce titre, END REALITY aurait raté son coup. Heureusement, ce n’est nullement le cas. « Bubble Paradox » est tout aussi technique que le précédent tandis que la voix se fait nettement plus gutturale. Du coup, on est d’emblée rassuré par rapport à l’effet recherché plus tôt. La composition est particulièrement soignée. On trouve énormément de changements dans les riffs. Le death brutal côtoie hardcore et jazz joué à la manière d’un BRUTAL TRUTH le tout sur une durée de quasiment 7 minutes. Il y a de quoi s’amuser lors d’interprétations live avec ce genre de morceaux. On passe sur l’interlude instrumental et sa ligne de basse entêtante pour se pencher sur « Paranoid ». Les riffs sont encore une fois d’une complexité impressionnante. Le chant est un peu différent avec un peu plus de voix claires mélangées à des voix gutturales. Après une introduction à la guitare acoustique, véritablement déroutante, le morceau « Heartless » vous embarque sur sept minutes de complexité et brutalité intenses. On a compris à l’écoute de ce titre que END REALITY maitrisait ses influences à merveille et que son idée de repousser les limites de la créativité faisait partie intégrante de ses gimmicks. Pourtant malgré sa grande complexité, END REALITY aime garder des lignes mélodiques assez simples qui viennent de temps à autre aérer ces enchainements complexes. END REALITY va très certainement se faire remarquer avec cet E.P. C’est le moment pour eux car le groupe compte sur ces morceaux pour se lancer dans des performances scéniques. On attend donc de voir ce que le groupe a à dire durant un set complet en attendant la suite avec un éventuel album. |
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