CHRONIQUES ALBUMS

Renversez les croix, préparez vos tombes, la mort, la destruction totale, le nihilisme sont de retour avec ne nouveau « méfait » des black/métalleux Floridiens BLACK WITCHERY, et vous n’en sortirez pas vivants après une vingtaine de minutes d’enregistrement de « Inferno Of Sacred Destruction.
Comment, vous les purs et durs du premier rang faisant la queue devant les portes e l’enfer, vous ne connaissez pas encore BLACK WITCHERY ? C’est l’occasion de combler cette lacune immédiatement. Pourtant le trio infernal de Black Américain a déjà sorti beaucoup de petites galettes explosives et malsaines, mais surtout deux albums décisifs, « Desecration Of the Holy Kingdom » en 2011 et « Upheaval of Satanic Might » en 2005. Au début, en 1991 il y avait IRREVERENCE et puis, en 1996 il y eu WITCHERY qui se transforma bien vite en BLACK WITCGERY qui continue aujourd’hui de semer la terreur et la dévastation parmi les fans de « true » black-metal, et les autres métalleux extrêmes aussi, pourquoi pas.

Ecoutons donc « religieusement » les huit nouveaux titres proposés par ce trio extrême que ce soit dans ses textes ou sa musique et peut-être dans ses actes qui sait ?
Au menu démoniaque, peu de titres en fait car il y a beaucoup de petites parties samplées avec bruitages angoissants et cauchemardesques qui instaurent l’ambiance destinée à placer des compositions répétitives avec incantations monocordes le plus souvent. Nous nageons en plein black-métal barbare et primitif avec une production volontairement « crade » pour des envois inhumains où la musique est cachée au fond du garage et qui se devine plutôt qu’elle ne s’entend vraiment. C’est un choix, les amateurs du genre apprécieront, notamment tous ceux qui écoutent BLASPHEMY, ARCHGOAT, REVENGE ou encore les Italiens de BLASPHEMOPHAGER.

Pourtant, l’émotion même si elle est recouverte de boues malsaines, n’arrive pas vraiment à me titiller la matière grise. Il me semble que c’est toujours le même breuvage empoisonné que nous servent les blackeux ricains, beaucoup d’enregistrements à leur actif mais peu d’innovations même minimes. Il faut vraiment être un inconditionnel de leur démarche pour continuer à digérer le même plat sans s’approcher inévitablement de la nausée. Cette nouvelle galette est donc à réserver à un auditoire particulier qui continuera d’apprécier le black minimaliste de BLACK WITCHERY.