SAILLE Irreversible Decay [ 2011 ] |
||||
CD Durée : 46.00 Style : Black Metal Symphonique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 19 février 2011 , réalisée par Hades | ||||
Des sentiers froids du Black Metal nordiques nous vous avons sélectionné un groupe qui ne fait pas dans la dentelle avec un style assez original. Formé en 2008, Saille est une formation belge jouant essentiellement du Black Symphonique. Entre l’agressivité du Black et la délicatesse des symphonies le groupe a su se faire un chemin se distinguant de ses semblables dans le genre. Il faut avouer que la tache du groupe n’est pas mince. Se trouver une place sur la scène Metal avec un genre qui nous a fait voir de toutes les couleurs avec les Carach Angren, Keep Of Kalessin, Dimmu Borgir et autres n’est pas une simple affaire de distos, de double pédale et de jeu de claviers. Et je pense que le groupe a su négocier son entrée. Déjà avant de commencer par l’album, je pense qu’un petit détour sur la pochette s’impose car ça nous annonce déjà la couleur du contenu. L’image en elle-même n’a rien à voir avec la musique mais le jeu de couleurs assez sombres prédit clairement la froideur de l’ambiance qui nous attend. Passons à la musique. « Nomen », une intro d’à peine deux minutes qui est certes un peu à l’écart par rapport au Black Symphonique annoncé plus haut mais qui met en avant, à l’image de tout l’album, une musique mystérieuse. Certes le titre ne dure pas trop pour en faire de cette particularité un ‘style’ à part entière mais il dure assez longtemps pour laisser un `arrière gout` et plusieurs interrogations que même le titre suivant « Passages of The Nemesis » n’arrive pas à essuyer avec sa brutalité frappante dès le début. Une brutalité Black-Death qu’on retrouve souvent chez les groupes nordiques accompagnée de quelques notes un peu trop retirée de clavier et de variation de jeu bien fréquentes coté batterie ou encore d’un solo mélodique voire un peu technique par moment. Et ça continue avec le même rythme avec « Overdose of Gray » ou « Plaigh Allais » avec toutefois des petites touches de guitares acoustiques sur ce dernier qui ramène l’ambiance. Une ambiance sombre et froide accentuée par un clavier penchant vers un jeu plutôt atmosphérique. Un petit break de quelques minutes avec « The Orion Prophecy ». Bien sur quand je dis ‘break’, cela reste relatif et je parle essentiellement du tempos qui s’est carrément effondré surtout au début du titre même si cela reprend au bout de deux minutes de jeu, les guitares sont moins agressives et parfois ça vire carrément vers de petites touches de Doom tout en gardant le charme d’une traditionnelle symphonie noire. La suite de l’album reste une variation entre les quelques touches épiques de « Revelations », le jeu un peu plus ‘sec’ avec moins de clavier et de basse dans « Maere » et « Tephra » et les distos à fond de « Tremendous » le tout sans s’éloigner trop du chemin tracé par la première moitié de l’album. Jusque là rien de vraiment original dans les compos. Oui c’est vrai, sur le plan musical on ne peut pas dire que les titres entreront dans les annales du Black mais l’arrangement extraordinaire, la perfection dans la coordination instrumentale, les variations bien calculées et l’utilisation de quelques passages acoustiques avec une parfaite exécution et une bonne synchronisation dans les titres a fait que l’album soit un concept assez original dans son genre. Si beaucoup disent que le Black Symphonique a eu sa dose dans l’originalité et qu’il se réduit désormais à quelques touches de claviers, ils pourront changer d’avis en écoutant « Irreversible Decay », en plus il est facile d’accès donc amusez vous bien. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|