PUSHKING The World as We Love It [ 2011 ] |
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CD Durée : 79.09 Style : Hard FM |
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Chronique : 15 février 2011 , réalisée par Riding-Hood | ||||
PUSHKING, il y en a qui connaissent? Personne! Et pourtant l’album ici présent va faire parler de lui. Résumons, PUSKING est un groupe hard FM russe, né en 1994 d’abord sous le nom de LOST AND FOUND, emmené par son chanteur, compositeur charismatique Konstantin “Koha” Shustarev. Un groupe qui affiche 15 albums au compteur, aussi bien en anglais qu’en russe. S’il est connu en Russie, il reste plutôt méconnu en dehors. Qu’à cela ne tienne! Avec «The World as We Love It», il sera difficile de passer à côté. L’album, en plus d’être produit par un certain Fabrizio Grossi, de reprendre parmi les meilleurs morceaux de PUSHKING en anglais, fait figurer une armée d’invités. Et du très lourd en plus, des vedettes de la scène hard et rock: Alice Cooper, Paul Stanley (KISS), Steve Vai, Glenn Hughes (ex-DEEP PURPLE), Jorn Lande, Udo Dirkschneider, Billy F Gibbons (ZZ TOP) pour les plus fameux. Et il y en a d‘autres encore. La présence de ces célébrités aura une grande influence sur l’ensemble des 19 titres qu’affichent la galette. À commencer par «Nightrider» dans un puissant rock n’roll qui ne défrise pas son meneur, Billy F Gibbons, qui saura aussi se montrer très sage et tout aussi performant sur le très reposant «It’ll Be OK», que vient bercer la guitare de Nuno Bettencourt (Extreme). Niveau berçant et mélodique l’opus en est sacrément fourni. Les morceaux abondent de chœurs et sont bien riches niveau son. Aucun répit ou presque. «Stranger’s Son» nous offre des ondes positives au travers de ses superbes mélodies et de la voix chaleureuse de John Lawton (ex-URIAH HEEP). Un penchant plus touchant et émotionnel sur «My Reflections After Seeing the Schindler’s List Movie». Une splendeur où l’on retiendra imprégné son refrain en yiddish. Le groupe est en parfaite adéquation et harmonie au milieu de toutes ces stars, aidé par l‘excellence de la production. Chacun son titre en quelque sorte. Celui qui lui colle le mieux. Ainsi Glenn Hughes sera privilégié pour des titres bien rock n’ blues, que ce soit avec le tendre «Why Don’t You?» et ses tonalités suaves, acoustiques; ou encore avec «Tonight» dans un vibrant slow, que parsème la guitare de Joe Bonamassa. Par contre les ballades de PUSHKING ne sembleraient pas parfaitement convenir à la voix déchirante de McCafferty (Nazareth). «I Love You» et surtout «My Simple Song» sont pourtant musicalement très réussis. En plus énergisant, il faudra compter en fermant les yeux sur le déroutant «Troubled Love» avec Alice Cooper et son acolyte Keri Kelli à la manœuvre. Les deux trublions font une prestation plus que satisfaisante sur un titre bien FM qui a tout de plus sympathique et amusant. «God Made Us Free» n’est pas le plus électrisant, mais pourra se targuer d’être le plus ensoleillé, le plus revitalisant. On remerciera grandement Graham Bonnet pour ce petit moment de bonheur. Un bonheur qui sera sans doute comblé sur le final de l’album «Kukarracha», peut être l’un des titres les plus connus de PUSHKING. Graham sera ici aux côtés de Paul Stanley, Glenn Hughes, Eric Martin (MR BIG), Joe Lynn Turner et Steve Lukather (TOTO). C’est un finish en apothéose en quelque sorte sur des sons particulièrement incisifs. Devant ce panel de stars, on oublierait presque le groupe en lui-même. Il faut dire que PUSHKING à laissé l’espace adéquate à ses invités pour que ceux-ci s’adonnent en toute liberté. Les compositions de la formation russe n’en sont que plus grandioses. Mêmes si certains choix se montrent hésitants, sans doute du au grand nombres de ballades et de chansons bien gentillettes, il faut dire qu’il y a de sacrés morceaux bien consistants, nous aspirant au calme et à la sérénité. Véritablement le monde comme nous l’aimons. |
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