CAVE GROWL Something Drunk [ 2011 ] |
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CD Durée : 65.22 Style : folk metal |
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Chronique : 14 février 2011 , réalisée par Riding-Hood | ||||
Un rôt sonore s’entend soudain au fond du bois. Un troll ivre et titubant sort d’un buisson. Voilà en gros l’univers de « Cave Growl », groupe français de folk paillard et braillard, fondé à Cergy Pontoise en 2004. 7 ans ont été nécessaire pour extraire un premier nectar de la cuve. Il faut dire aussi que le groupe fondé par Antoine Ricci (Tritt) a terriblement peiné dans ses débuts et n’a réellement pris ses marques qu’en 2008. S’en suivra alors une démo en 2009, puis un split avec « Nightcreepers » en 2010. Le groupe se fera remarquer en concert lors du Crosne Medieval Fest notamment, croisant la route d‘un certain « Trollfest », le modèle du folk embrumé. Ils enchaineront alors par l’autoproduction d’un premier album intitulé « Cave Growl ». « Cave Growl » que l’on pourrait traduire par « grognement caverneux ». Surprenant quand on sait que le chant issu de l’opus imiterait plus celui d’un fin amateur de bière que le growl à proprement dit. Quoiqu’il y en a aussi, du growl. Des titres plutôt réussis comme « Celebrating Victory » ou « Sons of War » sont en outre les parfaits exemples d’une influence « Finntrollienne ». En plus de la présence du growl dans ces titres, on retiendra une musique équilibrée emportée par le son des flutes. Cet esprit d’équilibre qui fait le charme d’un morceau sera parfois mis à mal sur des compositions maladroites et une production brouillonne, comme pourrait l’attester « Lost in the Forest » ou « Hey Hey Oh ». Ce dernier morceau est riche en lui-même. De nombreuses mélodies, une diversité des instruments, dont la cornemuse et le violon. Mais tout ceci n’est pas cohérent. Les ambiances changent trop souvent, comme si on avait cherché à étoffer le plus possible. Cela est parfois assez réussi sur des morceaux de pur esprit celtique comme « Something Drunk » ou encore « Man of Aran ». « Captain Blackbeard » fait figure de bon titre. Un pirate metal façon « Alestorm » qui pêche des chœurs agaçants scandant à tue-tête le nom du capitaine. Mais tout sera pardonné à l’écoute de l’instrumental bonus « Chanson de Joie ». Le bouzouki et la flute nous emmèneront dans une ravissante escapade. La formation a ses forces et ses faiblesses. La reprise de l’archi-connue « Scotland the Brave » en introduction démontre un manque de maturité en matière de composition. On a plein d’instruments dans notre charrue, en plus de nos tonneaux de bière. Autant bien ordonner tout ça, même si tout le monde est beurré. En revanche, on sait que « Cave Growl » pourrait être encore meilleur en black folklorique. A méditer une chopine à la main. |
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