OLIVER WEERS Evil’s Back [ 2011 ] |
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CD Durée : 45.54 Style : Hard Rock Mélodique |
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Chronique : 07 février 2011 , réalisée par Riding-Hood | ||||
Une étoile du hard est en train de naître. Celui qui a fait grande impression en 2007 lors du X-Factor danois, avec une interprétation magistrale du titre de Queen, « The Show Must Go On », nous revient aujourd’hui en 2011 avec un second album labélisé Metal Heaven. « Get Ready » a fait état de l’ascension de celui que l’on pourra désormais désigner comme le « Jorn Lande danois ». Oliver Weers fait son retour sur « Evil’s Back ». On avait annoncé un album plus heavy. Dans l’esprit seulement. L’artiste l’avait bien précisé. Car « Evil’s Break » se range dans un hard moderne, quelque peu assimilable à ce que fait Jorn. On en revient encore à notre norvégien de référence. L’entrée en matière de l’opus manque quelque peu de mordant. On pourra apprécier le titre éponyme « Evil’s Back » et son suivant « All My Life », pour l’ambiance positive qui s’en dégage. Mais l’aspect répétitif, le manque de peps au niveau technique, rendront ces titres sans grand intérêt au bout de quelques écoutes. Il faudra patienter jusqu’au titre « Hero », pour se rendre compte du véritable potentiel que peut offrir le groupe emmené par le chanteur Oliver Weers. Il sera ici secondé par la voix impertinente de Rebecca Louise Armstrong, de la formation danoise « Stella Blackrose ». Le rythme rampant du couplet fait place au flot entrainant du refrain. Comme « Hero », « Need it Bad » est aussi un excellent titre. Le riff de guitare qui va emmener la majorité de la piste n’est pas des plus originaux, mais on convient qu’il est terriblement efficace et puissant. Les guitares d’Anders Bo Jespersen et du grec Laki Ragazas auront leur instant de folie sur un hard aux contours psychédéliques avec « Demolition Man ». Un titre hard plus classique, qui n’en reste pas moins aussi performant et séducteur. Comme tout bon volume hard qui se respecte, on aura droit à des ballades. « Beautiful Rain » semble tirer des influences dans le « Mama, I’m Coming Home » d’Ozzy Osbourne et le « November Rain » de Guns N’Roses, dans une moindre mesure, bien entendu. Plus mélancolique, « Rainbow Star » est un vibrant hommage à l’illustre et regretté Ronnie James Dio. La voix si chaleureuse d’Oliver Weers devient affectée, même lors de passages plus électriques. Oliver Weers continue son ascension avec « Evil’s Back ». La couverture apocalyptique reflète mal la musique mélodique et engageante du produit. Même en tenant compte de certaines insuffisances au niveau technique et composition, le projet peut compter sur la dextérité et la maîtrise de son chanteur prodige. |
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