EIDON Fantasia [ 2010 ] |
||||
MCD Durée : 24.40 Style : Metal Symphonique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 07 février 2011 , réalisée par Bloody | ||||
C’est sous un artwork qui n’est pas sans rappeler un certain "Oceanborn" de Nightwish que l’univers d’Eidon s’ouvre à moi. Je vous vois déjà venir « les comparaisons commencent déjà… ». Excusez du peu, mais quand on parle symphonique, les comparaisons c’est forcément inévitable tellement les autres ont mis la barre haute… Mais pour l’heure, revenons à nos moutons. Né en 2008, avec une formation somme toute classique (pour ce style) qui compte 6 membres : 1 chanteuse, 2 guitaristes, 1 bassiste, 1 batteur et 1 clavier. Dès lors ils s’attaquent à la création de leur premier EP 5 titres et enchaînent tant les concerts dans les bars que les tremplins metal. Mais la scène symphonique est un terrain truffé de mine de nos jours. Soit on trouve la bonne formule et on sort du lot ; soit on passe a coté … Eidon rempli quelle catégorie ? C’est donc le titre éponyme « Fantasia » qui se charge d’ouvrir les hostilités avec un départ à base d’effet sample accouplé avec une batterie dont le son laisse à désirer ! Aux premiers abords la production laisse donc a désirer, mais mes craintes vont vite disparaître car en réalité il s’agit d’un petit problème de mixage qui se trouve au niveau des toms de la batterie ! Car ce qui suit derrière rassure, les structures prennent forme et c’est au tour des guitares d’entrer en jeu. Et aux niveaux des guitares, il y a de quoi surprendre ! Le duo de "gratteux" aime bien le gros son, car à entendre le heavy qui fait tourner la baraque, autant au niveau des riffs que des (très) bon solos, on peut facilement énumérer les influences qui ont accompagné leurs enfances. Le combo ne se contente pas de jouer une musique symphonique de base, et pratique un mélange de guitares heavy 80’s avec des claviers aussi bien Dimmu Borgir pour la puissance que Nightwish pour la mélodie. Inutile de préciser que la formule marche plutôt bien ! Quand j’ai lu la tracklist «Tendre Indifférence» m’a interpellé. Pourquoi ? Parce ce qu’elle est chanté en Français et beaucoup de monde sait à quel point le Français colle mal au metal. Donc je suis encore à la recherche du titre chanté en Français qui ne parait pas ridicule… en vain. « Tendre Indifférence » est au même rang que les autres, le Français n’est décidément pas la langue qui assure pour le metal. Et ce n’est pas les paroles naïves qui vont prouver le contraire… Ce qui est bien avec Eidon, c’est que le combo a le souci du détail et en plus d’assurer une qualité sonore correcte, la moindre mise en place des samples est soignée ainsi que les nappes de claviers qui les accompagnent. Eidon assure déjà de ce côté-là et pour une autoproduction, ça mérite d’être souligné ! Pour un premier EP, Eidon s’en tire donc avec les honneurs. Malgré ce petit désagrément sur le son des toms, le combo propose un EP qui présente un certain potentiel. Il leur suffit de s’éloigner de ces vilaines références que sont Nightwish et cie pour avoir ce brin de personnalité qui leur manque tant. Une fois leur empreinte musicale trouvée, Eidon risque de se faire une belle place au sein de la scène symphonique. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|