DORNENREICH Flammentriebe [ 2011 ] |
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CD Durée : 46.51 Style : Black Metal |
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Chronique : 04 février 2011 , réalisée par Chart | ||||
DORNENRECIH est décidément imprévisible. Lorsque le groupe a débuté en 1996, il officiait dans le black metal symphonique. Et puis, tout a basculé. DORNENREICH est devenu un duo qualifié par la presse spécialisée de néofolk. Après un séjour dans l’underground, le combo a finalement décidé de ressortir les instruments électriques pour une surprise de taille. « Flammentriebe » est un retour aux sources en même temps très imprégné par cette période acoustique. Ce huitième album en surprendra plus d’un. Le retour au black metal est très bien venu. DORNENREICH n’est pas un groupe qui suit les modes ou des principes préétablis. Il ne suit que son instinct. La surprise s’était déjà fait sentir lorsque le groupe était devenu un duo acoustique. Mais ce quinzième anniversaire est réellement prometteur avec ce nouvel opus dans les bacs. La production sert au mieux cette nouvelle évolution musicale. Les guitares sont puissantes et réellement metal. La batterie occupe une place de choix dans le mix avec un son naturel que l’on ne peut pas négliger. Les déçus des albums plus récents risquent d’en prendre pour leur grade. Finis aussi les chuchotements, il est temps de revenir à une voix nettement plus écorchée et ce pour notre plus grand plaisir. Eviga nous prouve qu’il a encore de l’énergie dans sa voix et c’est bon de l’entendre à nouveau chanter comme ça. Au niveau des compositions, DORNENREICH ne suit définitivement que lui-même. Les ambiances sont multiples. Les sonorités acoustiques côtoient sans complexe des guitares électriques tranchantes à souhait. Le violon est lui aussi toujours présent ce qui ajoute une sonorité empreinte de mélancolie. Cela constitue un atout non négligeable dans ces morceaux. L’album s’ouvre sur le titre « Flammenmensch ». L’introduction peut vous induire en erreur puisqu’elle est assez caractéristique des derniers albums. Cependant, lorsque la guitare électrique fait son entrée avec la batterie, vous comprenez tout de suite la ruse. On n’est plus là pour plaisanter. La puissance qui se dégage de ce riff est une véritable bouffée d’air frais. Le chant sur ce morceau aura de quoi vous glacer le sang de part son esprit torturé. Une vraie réussite que cette entrée en matière ! La suite est elle aussi délectable avec cette introduction au violon pour « Der Wunde Trieb ». Si ce titre introduit un peu plus de lourdeur, il n’en est pas moins très puissant. On sent à nouveau cette mélancolie, cette sorte de mal être qui est une constituante à part entière de DORNENREICH. « Tief Im Land » dégage une atmosphère jouissive pour les fans de metal mid tempo. Ces riffs assez simples ne peuvent provoquer qu’une seule chose chez l’auditeur, un hochement de tête bien dans la mesure. « Wolfpuls » se fait plus complexe et moins abordable à la première écoute. L’ambiance y est nettement plus sombre. Le mélange acoustique/électrique fonctionne très bien et enrichie grandement les sonorités. On peut au passage saluer le travail de composition assez élaboré sur ce titre. « Wandel Geschehe » reprend le style abordé par le morceau précédent en variant lui aussi grandement sur les ambiances. Ce morceau ressemble à une version électrique des titres figurant sur les albums acoustiques du groupe. On retiendra aussi le titre « In Allem Weben » pour son énergie typiquement black metal. Encore un morceau réussi ! En résumé, cet album est l’album que l’on pouvait attendre mais ne jamais espérer de ce groupe. C’est la grosse claque de ce début d’année qu’il ne faudrait en aucun rater ! |
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