ARTAS Riotology [ 2011 ] |
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CD Durée : 66.30 Style : Modern Metal |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 03 février 2011 , réalisée par borgir62 | ||||
Après la Norvège, la Suède et la Finlande qui nous ont envoyés d’excellents groupes de métal, la France a su exploiter au mieux le potentiel dont elle regorge pour nous livrer les véritables bombes que l’on peut entendre et voir aujourd’hui. L’avenir serait-il autrichien ? Si jusque là l’Autriche se résumait à Belphegor, Edenbridge et Visions Of Atlantis, nous pouvons désormais compter sur des groupes assez récents comme Perishing Mankind, Before The Fall ou Artas, dont je vais vous parler maintenant. En 2008, les autrichiens sortaient « The Healing », premier opus de la formation issue d’un étonnant mariage entre Chimaira et Hatesphere, et avouons-le, ça ne cassait pas 3 pattes à un canard. Le quintette nous revient donc avec ce « Riotology », qui, sur le papier du moins, s’annonce plutôt bien. Mixé et masterisé par Jacob Hansen (Heaven Shall Burn, Neaera, Hatesphere), on peut espérer une meilleure mise en avant des instruments, les guitares notamment. Saluons également l’inspiration du combo, puisque nous avons le droit à 16 morceaux, pour un peu plus d’une heure de brutalité. Je parle bien de brutalité car c’est ce que le groupe essaye de nous faire passer comme message, chacun étant libre de l’interpréter comme il le souhaite. Pour autant, l’album commence plutôt bien avec “Fortress Of No Hope”, à grand coup de doubles, de riffs ravageurs et de growls plus que plaisants, on a l’impression que cet album va se classer dans la moyenne haute du modern metal tendance death… jusqu’à ce que la voix claire arrive. Trop souvent mal exploitée chez pas mal de groupes, elle est assez intéressante ici sur les morceaux les plus violents, mais fallait-il pour autant nous pondre une sorte de balade à la Fred Durst (“Surrounded By Darkness We Are Able To See The Stars”) ?? Le problème qui intervient dès ce premier morceau, c’est le mélange des genres. Death, Core, Heavy et Thrash sont mélangés à outrances, et on frise l’indigestion. Heureusement, le groupe mise davantage sur son originalité et sa diversité dans les paroles. En anglais sur une bonne partie de l’album, Artas nous propose également deux morceaux en allemand “Rassehass” qui vogue entre Oomph ! et Hatesphere (et “Gipfelstürmer”, un en espagnol (“No Pasaran”) et un en français (“Le Saboteur”). Mais c’est bien là la seule originalité d’un album qui manque cruellement de nouveauté. Car si certains titres rehaussent le niveau, d’autres sont clairement ratés (“Mediafada”). Tout n’est pas à jeter, il y a quand même de très bonnes choses. Certains cris à la Devin Townsend (“A Martyr’s Dawn”) sont intéressants mais restent à travailler. La batterie entraîne le reste des instruments dans son sillage, et domine bien souvent les meilleures compositions (“The Day The Books Will Burn Again”). Cependant, on pouvait espérer mieux d’un groupe qui semble avoir du talent à revendre. |
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