ERADICATION Dreams Of Reality [ 2010 ] |
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CD Durée : 39.17 Style : Death/Thrash |
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Chronique : 01 février 2011 , réalisée par borgir62 | ||||
Une fois n’est pas coutume, traversons la manche pour nous intéresser à un groupe de death, à savoir : Eradication. Véritable premier album du combo, “Drems Of Reality” se place immédiatement parmi les révélations de ce début d’année 2011 (l’album étant sorti le 27/12/10). Un énorme death avec quelques influences thrashcore qui vient rivaliser avec les plus gros coups de la scène Core actuellement, tels que All Shall Perish ou Neaera. Ces 2 références sont choisies volontairement tant les anglais prennent le meilleur de ces groupes pour composer une petite merveille. Ce quintette, originaire de Colchester, va probablement s’inscrire parmi les grands noms du Death Thrash européens. Alternant hurlements aigus et chant death à la façon d’un Benny Hilleke, Aston Reynolds a de la puissance à revendre, comme le prouve l’excellente “Fascination In Torture”. Des growls puissants, un chant violent et par moment à la limite de l’agonie mais parfaitement mis en avant par les instruments qui, s’ils puisent beaucoup dans le deathcore, apportent également une touche plus mélodique comme ce peut être le cas sur “Outlive Me”. J’occulte volontairement les comparaisons avec The Black Dahlia Murder car on a tendance à assimiler T.B.D.M avec énormément de groupes. Pourtant, la comparaison s’impose… Les guitares ne s’arrêtent jamais et déferlent à une vitesse impressionnante. Même les soli, qu’ils soient à la sauce thrash ou plus death melo, ont un impact inouï, grâce à une parfaite concordance avec la batterie (“The Prophet”). Le groupe n’en oublie pas pour autant que les racines du metal c’est aussi la douceur, les complaintes, la lente agonie et Eradication nous propose une balade dans laquelle Aston semble mourir à petit feu (“Interlude”) mais c’est pour mieux enchaîner sur un “The Last Man Won’t Fall” des plus brutaux, quoiqu’un peu fade sur la fin. La grande force de Eradication réside aussi dans cette faculté à passer d’un technique ultra-rapide à une mélodie des plus belles, qui vous entraîneraient presque dans un registre beaucoup plus death melo façon Dark Tranquillity. Faut-il pour autant estimer que cet album est parfait ? Bien sur que non, il y a toujours quelque chose à redire sur un CD, surtout quand il s’agit d’une première. Pour autant, cet album est à classer parmi les réussites de ce début d’année, et il ne fait nul doute que Eradication a de beaux jours devant lui, si le groupe continue de cette façon. |
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