LEGION OF THE DAMNED
Descent Into Chaos [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 43.42
Style : Thrash Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.massacre-records.de
  Contact groupe : http://www.legionofthedamned.net http://www.myspace.com/legionofthedamned
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 30 janvier 2011 , réalisée par borgir62
   
Anciennement appelé Occult, Legion Of The Damned nous revient en ce début d’année avec un nouvel album, le 5e sous la nouvelle appellation, nommé « Descent Into Chaos ».

Gardant les bases qui font de chaque album une vraie réussite, un must, un incontournable,… Vous ne serez donc pas surpris en écoutant cet album, qui s’inscrit dans la continuité des « Cult Of The Dead » (2008), « Sons Of Jackal » (2007) ou « Malevolent Rapture » (2006). Cet album se classe dans le bon vieux death thrash des années 90, avec des morceaux sonnant un peu à la Morbid Angel, prenant la vitesse d’exécution de Slayer dans les soli (“Lord Of The Flies”) ou dans les autres grands noms du thrash en ce qui concerne la ligne de chant (l’exceptionnelle “War Is in My Blood” avec son côté ultra-rapide). Le groupe suit néanmoins une évolution assez logique, avec désormais un son un peu plus léché, qui s’expliquera par la présence de Monsieur Peter Tägtgren à la production, et sur le titre bonus sur la version spéciale, puisqu’il pose sa voix sur le morceau “Legion Of The Damned”.
Pour autant, LOTD ne perd pas son bon vieux côté old school, et c’est ce qui est appréciable, car combien de groupes cèdent aujourd’hui aux sirènes du core ? LOTD résiste encore et toujours et on prend énormément de plaisir à écouter des morceaux que l’on pourrait qualifier de « classiques » tels que “Holy Blood, Holy War” ou “Night Of The Sabbath”. Ce que l’on pourrait qualifier de grande force peut à la longue s’apparenter à une faiblesse, car on peut se demander où est l’originalité d’un tel album ? On s’en moque complètement me diront certains (en d’autres termes surement) et je les rejoins ! LOTD puise son inspiration dans ce qui existe déjà et délivre ses compositions de façon juste, égale mais à une vitesse impressionnante.

Lors de « Cult Of The Dead », nous saluions déjà la brutalité et l’agressivité dont faisait preuve le quatuor. Faut-il encore le dire ? Je pense que la performance de Erik Fleuren agrémentée d’énormes parties pilonneuses à la double-pédale et la voix death/thrashy de Maurice Swinkels vous convaincront très rapidement ou vous conforteront dans votre idée le cas échéant. La rythmique impressionnante de rapidité de Richard Ebisch à la guitare n’est pas en reste, quoiqu’un peu trop répétitive au fur et à mesure que l’on avance dans l’album.

Une très agréable surprise des bataves, qui prouvent que le thrash/death old school est loin d’être mort, et qu’il a même encore de beaux jours devant lui !







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