SENES
De-evolution of theory [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 47.52
Style : Guitar-hero / Instrumental
  Infos :
  Contact label : http://dr2records.com/
  Contact groupe : http://senesmusic.com/ http://www.myspace.com/9yu
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 15 janvier 2011 , réalisée par MazaK
   
Grand vainqueur du concours Guitar player 2009 (célèbre challenge organisé par le non moins célèbre magazine musical du même nom), Steve Senes, multi instrumentiste de talent, nous livre sa première œuvre discographique : "De-evolution of theory".

La difficulté avec ce genre d’album (à savoir le fameux guitar-hero, tout seul et en mode instru) est de ne pas tomber dans la pure démonstration où la technique l’emporte souvent sur la capacité à proposer de véritables compositions.
Senes devait prévoir cela et réussit le pari de délivrer pas loin d’une heure de musique variée, sans se répandre dans les poncifs inhérents au genre ! (quoique !)
L’album flirte avec bon nombre de styles : Hard-rock de virtuose (« greaseball » et sa touche Deep Purple !), metal contemporain (« colussus » et son énorme riff façon Buckethead, ainsi que l’ultra rapide « highball »), le blues-rock-country (« high & mighty »), la funk-fusion (« cop show »)…
Tout cela respire la diversité et, même si l’originalité n’est pas toujours au rendez-vous, on apprécie la palette que nous offre cet autodidacte de la guitare !
Son jeu nous rappelle souvent la classe de Satriani, ses envolées et accélérations lorgnent vers le Malmsteen, la chaleur de certaines compositions nous ferait presque songer à Carlos Santana… bref, de bien belles influences, totalement digérées. La dextérité du bonhomme est proprement hallucinante ! vélocité à tous les étages !

Bien sûr, certains titres semblent dispensables, comme ce « Ruth » et ses airs de ballade pseudo latine sirupeuse et larmoyante ; ou encore ce « délire » d’aspiration médiévale ennuyeux, à savoir le très pénible « Angel »…
Reste que ce premier jet est plutôt bien dosé et qu’il atteint la cible, presque en plein centre. Un album résolument vivant à défaut d’être totalement excitant !







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE