ROMAN ROUZINE The tragic circle [ 2010 ] |
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MCD Durée : 25.20 Style : Métal instrumental néoclassique |
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Chronique : 08 janvier 2011 , réalisée par GOHR | ||||
Roman Rouzine est un guitariste français que je ne connaissais pas (pour cause l’individu n’a que 21 ans) et force est de constater, après l’écoute de cet ep 5 titres, que le bougre en a suffisamment dans les tripes pour espérer être un jour parmi les grands noms de la guitare néoclassique en France. « The Tragic Circle » est constitué de cinq morceaux instrumentaux assez brillants, du moins du point de vue technique. Évidement, Roman Rouzine ne révolutionne pas le genre mais il se distingue par l’impact mélodique et émotionnel de sa musique. A l’image du dernier album d’ADAGIO, toutes les parties lead et shred n’empêchent nullement la rythmique d’être assez Rock, d’où un résultat assez détonnant. Le jeu de Roman est précis et il en va de même de celui des musiciens qui l’accompagnent (Karim Garcia Alvarez à la basse et Quentin Regnault à la batterie). On pourra regretter, d’ailleurs, que ses deux comparses n’aient jamais vraiment de morceau de bravoure, mais qu’à cela ne tienne ce n’est pas de leurs noms qu’est signé cet EP. Le seul véritable défaut de « The Tragic Circle » réside dans l’utilisation des claviers. D’une part, ils sont trop nombreux, pour ne pas dire quasi omniprésents, d’autre part, leur son n’est pas du tout convainquant. Ces derniers n’ont pas assez de densité et sonnent trop synthétiques, ce qui a pour finalité de casser la dynamique. Rappelons néanmoins qu’il s’agit d’autoproduction, ce qui nous amène à nouveau à saluer la performance de Rouzine. Quoiqu’il en soit, on peut se poser la question de savoir si certaines harmonisations de claviers n’auraient pas pu être remplacées par des harmonisations de guitare où même supprimées afin d’alléger quelque peu le tout. Il arrive à l’auditeur d’avoir le sentiment que Rouzine veut en faire trop et qu’il le noie. On frôle parfois la démonstration plus que l’efficacité musicale mais bon, n’est-ce pas au fond un défaut qui habite tous les grands du néo-classique. A l’arrivée « The Tragic Circle » fonctionne bien au niveau émotionnel et c’est l’essentiel. En conclusion, tous les amateurs de métal Néo-classique ont vivement intérêt à jeter une oreille à Rouzine et à le soutenir. Le jeune homme nous prouve qu’il en a assez dans les tripes pour devenir une référence française en la matière, et pour s’asseoir un jour aux côtés de Patrick Rondat et Stéphan Forté. |
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