BRUCE LAMONT Feral Songs For The Epic Decline [ 2011 ] |
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CD Durée : 42.43 Style : Ambiance / Expérimental / Progressif |
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Chronique : 31 décembre 2010 , réalisée par AVALON | ||||
Bruce Lamont… Et si quelqu’un en France connaissait cet artiste ? Qu’il lève la main ! Pour ma part, j’étais en droit de penser qu’avec un seul patronyme, cela ne pouvait être qu’un guitar-hero célèbre, mais non, je faisais fausse route. Il s’agit en fait du chanteur/saxophoniste du groupe américain YAKUZA qui s’évade pour réaliser son propre album solo. Moins doom metal que le groupe dont il œuvre quotidiennement, et beaucoup plus expérimental et atmosphérique cette fois ci. Au passage, notez juste que Bruce a joué avec des groupes tels que : BLOODIEST, CIRCLE OF ANIMALS, DECAYIST et collaboré à l’enregistrement de groupes tels que SIGH, MINSK, NACHTMYSTIUM, BRUTAL TRUTH…entre autres. Alors comme vous vous en doutez il s’agit là d’un véritable artiste qui aime les sonorités oniriques et les ambiances mystiques. A qui s’adresse cet opus ? A ceux qui aiment les atmosphères prenantes, parfois oppressantes, avec un minimum d’instruments, et si instruments il y a, qui sont mis en avant de manière subtile et quasi exclusive. Pour faire large, aux amateurs de musique avant-gardiste, entre progressif et ambiant. Attention cependant, avant gardiste ne veut pas dire ici super technique, moderne et breaks à tous les coins de rues. Non ici on innove, on tente, on malaxe les sons et les ambiances. Le coté tribal et ethnique reviendra souvent, avec des petites ambiances indiennes. Parfois le petit piano à la King crimson fera surface, parfois le saxo se fera la part belle dans un climat sombre, et avec toute la mélancolie qu’il peut nous apporter. Le chant de Bruce est délicieux, toujours fin, clair et ne prenant jamais le pas sur le reste. Guitares acoustiques, sonorités lancinantes et redondantes, avec de l’indus parfois (« deconstructing… »), c’est un bien étrange chemin que l’on emprunte sur cet album et dont on ne se lasse jamais. Le point fort restera indéniablement l’utilisation du saxo qui provoquera frissons et émotions dans son utilisation. Ne vous fiez pas au nom, plongez dans cet opus complètement expérimental mais juste assez pour ne pas faire partir ceux qui n’ont pas l’oreille assez technique pour apprécier. Grâce à cet opus « grand public », nul doute que les amateurs de mélodies et d’ambiances avec l’esprit de King crimson devraient être comblés, à découvrir d’urgence ! |
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