GUACHASS Guachass [ 2010 ] |
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CD Durée : 30.48 Style : Rock/Punk/Stoner |
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Infos :rédition 2007 | ||||
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Contact groupe : | ||||
Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 24 décembre 2010 , réalisée par Black.Roger | ||||
Il y a des jours où l’on se prend une claque que l’on n’avait pas venu venir avec l’écoute d’une galette venue de nulle part, enregistrée par un groupe carrément inconnu qui nous envoie un album sorti en 2007, pensez donc ! Une demi-heure de rock/punk/stoner/hardcore dispensé par une formation aux ¾ féminine venant d’Uruguay, gasp ! Cette jeune formation appelée GUACHASS née à Montevideo en 2004 sur l’impulsion de la chanteuse Camila avec Marian à la guitare, aidée par Florencia à la basse et Fred (l’élément masculin) à la batterie, a sorti son album éponyme il y a déjà trois ans. Cet album a dû arriver chez nous dans leurs valises pour leur première tournée Européenne cet automne 2010 en compagnie de LOADING DATA pour répandre la bonne parole stoner. Stoner, le mot est lâché pour qualifier la musique des Sud-Américaines, mais ce serait trop réducteur de les enfermer dans cette case étriquée car leur musique variée nous promène sur des terrains punk/ hard-rock, voire progressifs des 70’s. La voix de Camila fait merveille, digne héritière de Chrissie Hynde chanteuse du fameux groupe des eighties THE PRETENDERS. Chacune des dix compositions de la galette contient en fait une particularité où l’on retrouve soit les influences punk des STOOGES et des RAMONES, soit un côté prémices du hardcore avec le MC5, soit le rock déglingué des NEW YORK DOLLS, soit la gouaille d’un rock sale à la MOTÖRHEAD, soit le hard-blues d’un LED ZEPPELIN. Voix remarquable donc, mais aussi, du côté guitare des riffs « dirty », des soli improvisés avec un arrière-goût de SANTANA, interludes zappées à la Johnny Cash. Bref on ne s’ennuie pas une seconde en passant d’un désert-rock plombé à un punk déjanté sans oublier certaines lourdeurs « Sabbathiennes » à l’occasion, on se régale tout simplement. Le groupe a su composer avec ses racines rock des 70’s et 80’s pour nous servir quelque-chose de consistant ajoutant des éléments plus actuels bien ancrés dans les années 2000. Punch, énergie, émotion sont donc au rendez-vous pour un moment jouissif, on en redemande, quelque titres supplémentaires de cet acabit nous auraient comblés. Je n’ai qu’un seul regret après cette écoute en boucle des GUACHASS, c’est de les avoir râté en live récemment, je m’en mord les doigts et m’en ronge les ongles au cerveau comme dirait mon ami de DERNIER RECOURS. Le meilleur conseil que je puisse vous donner, vous les amateurs de rock « couillu », de distorsions à le Fender et de musique punk arrachée, c’est de vous ruer sur cette galette, si vous la trouvez bien entendu. Mais je vous fais confiance, avec une bonne navigation sur le web vous dégoterez cette perle rare au goût bizarre venu d’ailleurs. |
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