LOADING DATA Rodeo Ghettoblaster [ 2010 ] |
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CD Durée : 48.21 Style : Stoner/Metal |
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Infos :ré-edition 2008 | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
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TECHNIQUE |
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Chronique : 23 décembre 2010 , réalisée par Black.Roger | ||||
Si l’on parle de désert-rock, de stoner en France, il y a des pionniers du genre comme par exemple LOADING DATA, peu connu en fait mais qui sans « esbroufe » sans pub, attirent du monde à leurs concerts, car c’est surtout sur les planches que le trio nous fait connaitre et apprécier sa musique. Aujourd’hui, nous allons parler de son second album intitulé « Rodeo Ghettoblaster » paru en 2008, et oui il en a fallu du temps pour que cette galette sortie via le label Argentin Oui Oui Records arrive jusqu’en France via Deadlight Entertainement ! Pourtant ce groupe existe depuis plus de dix ans, a enregistré Ep et Split-cd, et aussi un premier album en 2002 « Frenchman Nevada ». Mais ces musiciens atypiques ne font rien comme tout le monde et ont une longue histoire faite de concerts notamment entre 2002 et 2004 où c’est « on the road again » aux USA. Aux USA où ils rivalisent avec les sonorités déployées par KYUSS ou QUEENS OF THE STONE AGE. Retour en France depuis quelque temps où ils écument des salles de concert plutôt underground et des bars paumés pour une musique enfumée et « déglinguée », pour un heavy-rock teinté de BLACK SABBATH assurément mais pas seulement. Pour les néophytes, ce qui frappe d’entrée de jeu à l’écoute de « Rodeo Ghettoblaster », c’est la voix de Suave Chavez qui tricote en même temps des riffs psychédéliques avec sa six cordes. Une guitare volontairement « dirty », une basse pachydermique et grésillante dans la zone rouge, une batterie provocante aux tempos décalés souvent en rupture de binaire classique rock n’ roll. Au menu ambiances lourdes, mélodiques, pour un rock parfois rapide, nonchalant souvent, hypnotique régulièrement, mais toujours puissant, syncopé et inventif. Leur stoner n’est pas linéaire, mais se révèle varié grâce à des influences punk avec par exemple « Nakat’s Drive-In ». On pense aussi aux DOORS avec le déjanté « Rondo A La Amerikana ». Et puis il y a ce « Cure me », rock n’ roll en diable avec piano en back ground. Mais il faudrait presque citer tous les titres pour leur particularisme bienvenu où l’on retrouve aussi le côté rock seventies des STOOGES et celui d’un DEVO. Chaque composition fait mouche pour nous régaler d’un rock sudiste, d’un rock métallisé, d’un rock rebelle, d’un rock épique aux réminiscences nostalgiques mais néanmoins moderne et fantaisiste parfois. Alors fatalement après écoute en boucle de la galette, on craque, on frôle l’infarctus, bref on accuse un séreux coup de cœur pour cette musique qui s’infiltre insidieusement dans notre subconscient pour un moment jouissif et hors du temps. Si vous croyez avoir fait le tour de toute la scène stoner/métal et que malgré cela vous ne connaissiez pas encore LOADING DATA, vous savez ce qui vous reste à faire pour comblez vos lacunes en la matière, vous m’en direz des nouvelles. |
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