PROSPERITY DENIED
Go For Progress [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 43.38
Style : Death/Thrash/Hardcore
  Infos :
  Contact label : http://www.refusedrecords.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/prosperitydenied
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 22 décembre 2010 , réalisée par borgir62
   
« 37 ! My girlfriend sucked 37 dicks ! In a row ? » Quand un album démarre de cette façon, on se dit que le groupe est là pour faire quelque chose pour son plaisir, c’est même « fundamentable » pour reprendre les propos tenus par les autrichiens de Prosperity Denied.

Cette phrase, tout droit issue du film « Clerks, les employés modèles » ouvre de bien belle manière l’album Go For Progress, deuxième galette du trio composé de Tom0.2 au chant et à la basse, Matthias à la guitare et Ravager aux fûts. Clairement, le groupe a envie de s’amuser, et des titres comme « Cumshot Of Reality », « Wasabi Overdose » ou « Concrete Tsunami » montrent bien que le groupe ne se prend pas au sérieux. Et ça fait du bien de tomber sur quelque chose d’aussi simple, sans prétention. Certes, l’originalité au niveau des riffs, ou des mosh parts n’est pas géniale, la batterie sonne assez mal et semble parfois à la limite de la saturation, mais question chant, il y a pire puisque puisant dans des origines très larges, allant de Lemmy au hardcore, en passant notamment par le grind.
Malheureusement, il n’y a pas que la batterie qui est critiquable. Le chant n’est pas terrible et les paroles sont par moment complètement incompréhensibles.
De même, les morceaux se ressemblent plus ou moins, et on se lasse très rapidement devant tant de répétitions. Avec 14 titres, le risque d’une telle ressemblance est monnaie courante, mais là, après 4 morceaux, j’en étais déjà à me demander si le morceau n’était pas répété plusieurs fois…

Mais, tout n’est pas noir (la référence cinématographique me permet de leur accorder du crédit supplémentaire, tout comme l’originalité des titres !). La double pédale, quand elle est bien mise en avant, envoie bien, et on ne saura qu’apprécier les petites touches de death metal.

Un album "pour le fun" diront ses auteurs, mais on aurait apprécié un minimum d’application, principalement en ce qui concerne la production. Décevant.







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