FOR BURIED HOPES
A Thousand Bridges To Cross [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD
Durée : 25.00
Style : Metalcore
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://www.myspace.comforburiedhopes
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 11 décembre 2010 , réalisée par borgir62
   
FOR BURIED HOPES est un énième groupe de metalcore (chrétien ? Ils remercient tout d’abord Dieu), originaire de Paris. De plus en plus de groupes de ce genre voient le jour, et à force, on tombe dans une monotonie qui en deviendrait presque agaçante. Certes, dans le tas, on tombe sur quelques groupes qui apportent leur touche personnelle, mais c’est un pourcentage qui tend à diminuer. F.B.H nous arrive donc avec son premier EP, "A Thousand Bridges To Cross", doté d’un artwork relativement sobre mais plus que sympathique.

Les influences se font ressentir dès le premier morceau, « Undisputed » on sent quand même que les groupes de hardcore/metalcore sont passés tout près des oreilles de ces jeunes musiciens. Côté production, rien à dire, la qualité est de rigueur. Il faut dire qu’avec un enregistrement réalisé par un passionné tel que Clément Decrock (General Lee, Jarod, Lyzanxia) mais surtout un mastering et un mixage par le canadien Mat Laperle (Arise Horror), les parisiens se sont assuré un service de qualité. Cela permet au groupe d’ajouter des touches mathcore plutôt réussies et loin d’être à la portée de certains groupes autoproduits, voire même produits dans des studios dignes de ce nom… Walid se défonce les cordes vocales pour notre plus grand plaisir, et ses vocalismes hurlés sont vraiment plaisants, surtout quand ils sont bien suivis par de lourds breakdowns, notamment sur « Risen Savior ». Le groupe ajoute quelques plans mélodiques, et termine même sur un morceau de piano pour clore cet album. Ces plans ne seront peut être pas du goût de tous, tout comme cette omniprésence de soli, à l’extrême limite de la saturation.

On aime ou on n’aime pas, mais ce qui est sur c’est que certaines parties sont clairement à revoir. L’ultra-présence du chant clair le rend presque indigeste, surtout quand il n’est pas si réussi que le chant principal. Il en devient même plus que pénible quand on arrive à « You vs Honesty », le dernier titre. Autre point faible du groupe, mais qui pourrait être généralisé comme j’ai pu le dire en introduisant cette chronique, c’est le manque d’originalité. Bon sang ce que cet EP ressemble à du August Burns Red ou Texas In July ! Les moshparts sont également rébarbatifs (et bien qu’aimant le metalcore, je n’ai jamais trop compris pourquoi les groupes s’évertuaient à mettre autant de moshparts dans leurs compositions, enfin bref…), même si on imagine aisément l’ambiance qu’ils doivent mettre en live.

Finalement, FBH s’en sort assez bien pour un premier jet, au potentiel intéressant, mais il reste encore du travail. J’attends quand même leur premier album afin de constater des efforts réalisés, en espérant que les parisiens se mettront à innover un peu.







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