TENEBRARUM INFANTEUS Sous les cendres [ 2010 ] |
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CD Durée : nc Style : Electro Metal-indus |
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Infos : | ||||
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TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 11 décembre 2010 , réalisée par Tafite | ||||
Tenebrarum Infanteus est un groupe parisien de metal electro-indus. Fondé en 2004, ils sortent en cette fin d’année leur premier album « Sous les cendres ». Mais attention, cet album risque de ne pas faire l’unanimité au sein du public métalleux. En effet, il faut savoir que cet opus ressemble bien plus à un album d’electro qu’un album de metal. Un album qui s’adresse donc bien plus aux fans de soirées electro-goth qu’aux fans de pogos et de mosh-parts. Ce qui peut encore les faire prétendre à une appartenance avec la scène metal, c’est bien entendu la présence d’un guitariste et d’un bassiste. Mais là aussi ne pas s’attendre à une guitare ultra puissante et omniprésente. Pas de grosse disto aux lampes bien chaudes. Une simple distorsion minimaliste qui sonne de manière bien synthétique. De plus, pas de batterie. Aucun blast ni autre technique propre au metal. Une boite à rythme remplace les fûts. De quoi décevoir les plus avides de gros son. Un groupe qui semble donc chercher ses influences plus du côté de Psyclon Nine que Nine Inch nails. L’instrument qui logiquement se met le plus en avant est donc bien évidemment le clavier. Quant au chant, la présence de deux voix, dont une féminine semblait promettre une belle variété de chants et étendue vocale. Mais là encore la promesse ne semble pas tenue. Sur l’ensemble de l’album, nous avons affaire la plupart du temps à quelques cris compressés avec quelques effets et des murmures. Parfois une petite mélodie chantée par une voix féminine. Mais nous sommes encore bien loin des envolées et du potentiel qu’offre la présence de deux voix dans un groupe. Enfin cet opus montre quand même que le groupe a du potentiel. Le synthésiste semble a l’aise derrière son matériel et offre des parties plutôt recherchées et sait se mettre plus en avant encore dans les parties instrumentales. Les instrus « Etincelles » et « Carnival » vont même jusqu’à offrir leur lot d’émotion. La boite à rythme quant à elle n’est pas non plus trop brouillon. Il y a ce qu’il faut là où il faut et la dynamique à la fin de « (neo)chirurgie » la « bonus track » est bien entraînante. « Sous les cendres », vous l’aurez compris s’adresse plutôt à un public particulier qui recherche autre chose que la majorité des métalleux. Cependant, la production reste bien loin de la puissance sonore des grands groupes d’electro-indus et offre un son plutôt synthétique. Mais l’ensemble reste relativement propre et le minimum syndicale est assuré. Pas de cacophonie, tout le monde est ensemble et dans le rythme. En tant que métalleux, j’ai donc été déçu par cet album. Mais en tant que mélomane et surtout intéressé par le style electro, il faut reconnaître que malgré leur minimalisme, Tenebrarum Infanteus est un groupe à respecter pour leur potentiel. A noter que la scène electro reste encore en France bien marginale et qu’ils font certainement seulement partie de la scène hexagonale émergente dans ce style. |
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