CHRONIQUES ALBUMS

Comment décrire la musique de “The last embrace” ? rock, progressif, metal, atmosphérique ? envoutante, déroutante, surprenante ? De nombreux adjectifs peuvent être utilisé pour décrire ce groupe tant son univers musical est riche d’influence.
Ce premier album est une vraie merveille, riche en atmosphère sur lequel se mélange de nombreuses influences. En effet l’album peut surprendre tant les morceaux sont différents les uns des autres, mais gardent malgré tout un lien entre eux. Le chant de sandy contribue à garder ce lien tout au long. Autant cet éclectisme est parfois préjudiciable à certains groupes, autant The Last Embrace en fait son point fort, sa griffe même au sein de l’univers musical français. L’album présente donc plusieurs facettes du groupe allant d’un côté du rock musclé lorgnant sur le metal, écoutez « mother » et « It says », morceaux très classiques mais vraiment efficaces. Les morceaux énergiques alternent avec d’autres plus intimistes rappelant davantage des albums comme « how to Measure a Planet » de The Gathering, ou les derniers albums d’Anathema, citons « somewhere in the dark rain » ou « inside », un titre soit dit en passant de 8 minutes. Ces morceaux possèdent une touche très prog, notamment accentués par les claviers et une mise en place parfaite. Cette palette de sonorités.

Au niveau de l’interprétation des musiciens, rien à dire, c’est parfait. Le chant de Sandy est plein d’émotion, la batterie d’alexis est riche et variée, les parties de guitares sont très inspirées. Le clavier, très axé sur le prog et sur les 70’s reste assez discret sur l’ensemble et n’apparaît que lorsque nécessaire afin d’apporter une dimension supplémentaire au morceaux. Certains soli typiquement prog ne séduiront pas tout le monde (moi compris) mais ne nuisent pas pour autant à la qualité des morceaux.

Un album riche et très prometteur qui laisse entrevoir le potentiel d’un excellent groupe de la scène française.