LES FRAGMENTS DE LA NUIT
Musique du crépuscule [ 2008 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 40.58
Style : Ambiant/neo classique
  Infos :
  Contact label : http://www.equilibriummusic.com
  Contact groupe : http://www.lesfragmentsdelanuit.com http://www.myspace.com/lesfragmentsdelanuit
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 02 décembre 2010 , réalisée par S.Y.L.
   
Piano, violoncelle et 3 violons, voilà le quintet composant Les Fragments de la Nuit. Et c’est tout. Pas d’artifices, pas de superflu, « Musique du crépuscule » est tout simplement un album instrumental qui laisse la musique s’exprimer. Poésie, rêve, harmonie s’emmêlent intimement dans un univers féerique aux influences aussi bien classique que contemporaines.

Avec un visuel et des titres évocateurs tels que « L’éveil des fées », « Le château enchanté », Les Fragments de la nuit se bâti ainsi avant même l’écoute un décor s’inspirant de multiples références tirées des univers de féerie sombre, Burton ou Del Toro par exemple sauront s’y retrouver. Mais les références cinématographiques ne sont pas citées par hasard puisque les projets initiaux du groupe s’orientent vers la composition de bandes originales. Ainsi, « Musique du crépuscule », album à part entière pourrait toutefois y être apparenté, de part sa construction en une succession de titres courts, et qui du coup ne lassent pas l’oreille. Chaque piste se transforme en un chapitre d’une histoire suivant son cours, le piano servant de guide. Instrument prépondérant, celui-ci donne le ton à des compositions essentiellement instrumentales (le chant n’apparaissant que pour souligner la thématique des fées, en simple fredonnement) variant entre néo classique et musique contemporaine minimaliste (« Solarisation »). Si la thématique fantastique est de mise, ici, pas question cependant de gothique, d’ethereal ou « je ne sais quoi », le groupe œuvre dans un registre particulier, original, et une nouvelle fois, qui tend plus vers la musique classique que vers le ritual ambiant. Chacun pourra donc citer sa référence en matière de musique utilisant un piano, mais soulignons que celui-ci n’évolue toutefois pas seul et se voit épaulé par un ensemble à corde, pouvons jouer alors sur une palette émotionnelle plus large ; se détachent alors des titres qui montent en puissance tels que « Assault » ou « Entre ciel et fer », transigeant avec des pistes plus douces voir mélancoliques (« Soleils noir pour lune blanche »). Les vocaux qui apparaissent par intermittence pourraient donc sembler accessoires tant les instruments à eux seuls permettent à la musique de vivre.

Du classique underground ? il ne demeure effectivement pas évident de situer « Musique du crépuscule » qui n’en reste pas moins un album qui parle et fait réagir, idéal pour de belles soirées au clair de lune.







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