SOLE METHOD
The Way of the Descent [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 36.26
Style : Metal Moderne / Death / Thrash
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/twilightzonerecords
  Contact groupe : http://www.myspace.com/solemethod
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 29 novembre 2010 , réalisée par Aris3agaiN
   
L'éternel souci de produire quelque chose de neuf... Les plus old school d'entre nous affirmeront que de toute façon, plus rien d'original ne se fait de nos jours. Bien heureusement, certaines sorties prouvent régulièrement que la nouveauté existe toujours, et que le mélange du talent et de la témérité permet la création de véritables bijoux. Pour le combo Sole Method, ces considérations représentent son principal défaut. Avec "The Way of the Descent", sa cinquième réalisation depuis "Bleed For Me" en 2006, la formation autrichienne affiche néanmoins une régularité et une prolificité impressionnantes. Si le groupe reconnaît ne pas révolutionner le Metal, il proclame clairement une recherche de dynamisme et d'efficacité. Mais cessons ces généralités, et entrons donc dans le vif du sujet.

Fans de Devildriver, approchez-vous donc et écoutez attentivement la première piste de la galette, intitulée "Echoes of the Dark". Toute son intro rappelle méchamment la troupe de Dez Fafara, autant dans ses guitares, sa douce montée en puissance rythmée par quelques coups sur la batterie que dans ses riffs puissants. Son refrain, ses couplets, son break, ses changements de rythmes, même la voix de Peter Fritz, tout ou presque fait penser à la bande de l'ex Coal Chamber. Certes, le morceau est très efficace et donne une furieuse envie d'headbanguer dès la première écoute, mais l'impression d'avoir affaire à un autre groupe casse d'entrée l'enthousiasme. On enchaîne sans transition, avec "All or Nothing", son intro très The Hauntedienne et son final encore un peu trop Devildriverien. Un peu d'In Flames par ci, de Lamb of God par là, les Sole Method ont décidément bien du mal à se détacher de leurs influences. Alors que les minutes d'écoute défilent, il apparaît clairement que l'unique but du combo semble bel et bien de proposer des morceaux dynamiques et efficaces. Si les premiers morceaux de "The Way of the Descent" sont vraiment bien faits et agréables à passer sur sa platine, l'impression de réchauffé demeure, et donne un petit goût amer à la galette. La piste éponyme affiche une petite différence, avec une voix claire "épique" venue de nulle part sur les refrains, suivie d'un break plutôt bien réalisé. Le duo des deux voix est un peu étrange, mais rajoute au final un petit plus au morceau.
La galette continue de tourner, et cette fois, ce sont les couplets de "What it's Like to be a Machine" qui renvoient encore une fois à du bon Devildriver. Le morceau suivant, "Blasted & Broken", étonne par un break plus long que les autres, sur lequel est apposé un petit solo de Michael "Michi" Lang simple, mais très efficace. "Me Myself and I" s'affiche plus épique, avec des arrangements assez intéressants sur les couplets, et des voix claires étonnantes sur les refrains. Après un bon gros blast comme on les aime, le titre se révèle plus ambiant et le rire sinistre de Peter Fritz est pour le moins glaçant. Ce morceau, davantage calme et ambiancé par rapport aux autres, est probablement l'un des meilleurs de la galette. Il donne l'impression d'un lâchage collectif, d'une envie viscérale de faire quelque chose d'un peu différent. L'écoute se termine avec "Nightcrawler", qui suit le même schéma que la piste précédente, mais qui se montre au final un peu moins réussi.

"The Way of the Descent" laisse au final sur sa faim, après seulement 36 minutes de morceaux. La visée de Sole Method est en tout cas atteinte, on aura headbangué et écouté avec plaisir ces neuf pistes toutes aussi efficients et énergiques les unes que les autres. Le peu d'originalité de la plupart des morceaux pêche tout de même, même si certaines chansons réussissent à sortir un peu des sentiers battus. Le mélange de ces deux types de titres provoque une légère confusion à la fin de l'écoute. C'est comme si les Autrichiens avaient envie d'une musique plus ambiancée, mais n'osaient pas réellement la faire. Quoi qu'il en soit, on aura passé un moment pour le moins agréable durant l'écoute de "The Way of the Descent", et il semble que la formation ait réellement du potentiel. Affaire à suivre.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE