SYRENS CALL
Raging Waters [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 64.00
Style : Progressive Symphonic Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.myspace.com/pervadeproductions
  Contact groupe : http://www.syrenscall.com/ http://www.myspace.com/syrenscall
  :: LIRE L'INTERVIEW ::
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 25 novembre 2010 , réalisée par Matai
   
Syrens Call, malgré les apparences, n’est pas tout jeune. Plus de dix ans de formation, une petite renommée en Europe, des concerts auprès des plus grands (Within Temptation, Vanden Plas, Doro), un premier essaie paru en 2000 le mettant au côté des grandes pointures du heavy symphonique, c'est-à-dire les Nightwish et autre Within Temptation…un deuxième opus en 2004, ayant pour certain marqué les esprits. Et un retour six ans plus tard, en 2010 donc, avec ce « Raging Waters » où les océans furieux et déchainés semblent être mis en musique (d’où la pochette couleur marine où les initiales du groupe sont éjectés vers les cieux).

La musique ne nous déçoit pas étant donné qu’elle se veut aussi puissante que ces eaux rageurs et surtout très mélodique. Dès l’intro, et par la suite, on sent que le groupe porte une attention plus que flagrante aux claviers, qui prennent de l’importance. Un poids grandiose, permettant de doter les compos de cette ambiance symphonique et épique, guerrier même et grandiloquent. (« I’m Your Only One »). Les chœurs renforcent aussi ce charme prononcé à la manière d’une épopée (« Ashes of Destiny ») et procurent à l’auditeur des harmonies et des émotions en plus, soutenues par des solos de guitare incroyables et des riffs tranchants et prenants (« Perfidious Paradise »).
Quelques samples agrémentent aussi les titres, notamment lors des intros. Electronique parfois, imitateur de pluie ou de vague, ils nous plongent donc dans cet ensemble fluvial et cristallin.

Mais outre cette grande part de symphonie, il est à noter que les titres sont de plus très progressifs. Structures variées et diversifiées, passages alambiqués, guitares maîtrisées et très harmoniques, fond d’ambiance saisissant aux claviers (l’instrumental « Relapse ») pouvant faire penser à Vanden Plas…

La voix de Soraya est assez angélique, mais pas lyrique pour autant, énergique mais pas symphonique, précise et dotée d’un timbre chaleureux. La chanteuse s’exerce donc plutôt dans un registre heavy que symphonique, comme on l’aurait pu croire.
Toujours au niveau du chant, le dernier morceau « The Dance of Light » se pare d’un second chant masculin, celui du chanteur de Loudblast, venu spécialement pour l’occasion et donnant plus de hargne et d’agressivité au morceau. Une prestation qu’il faut saluer tant elle est maîtrisée, surtout lors des duos. Magnifique.

Avec d’aussi bonne ambiances lorgnant vers la féérie et une excellente production, Syrens Call signe ici un coup de maître en sortant un très bon album riche, complexe et mélodique. Il est clair que d’ici quelques années, le combo Lillois pourra s’élever aux côtés des grands du métal symphonique, et les concurrencer sauvagement.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE