FURZE
Reaper Subconscious Guide [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 43.56
Style : Black/Doom Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.agoniarecords.com
  Contact groupe : http://www.furze.no
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 24 novembre 2010 , réalisée par Black.Roger
   
L’obscure formation Norvégienne FURZE se résumant actuellement à son géniteur Zeckra, a.k.a. Woe J.Reaper (multi-instrumentaliste) plus Frost à la batterie, nous invite à écouter son quatrième opus intitulé « Reaper Subconscious Guide » qui sort de la nuit en ce début Novembre 2010.
Depuis 1996 Zeckra a donc enregistré outre ces quatre albums, des démos et EP en nombre mais sans réelle accroche dans le monde relativement fermé du « true » black des origines se résumant bien souvent à DARKTHRONE.

Cette nouvelle « œuvre » est dédiée à la période 70/75 de BLACK SABBATH avec aussi des relents psychés 60/70 et des flash-backs dans les prémices d’un HELLHAMMER et d’un VENOM.
Cet album a été enregistré exclusivement avec un équipement purement analogique et le son est volontairement « crade » pour coller à l’époque revisitée, il fallait le signaler.
L’homme orchestre se fait donc plaisir à jouer des compositions rappelant la fameuse période du BLACK SABBATH des 70’s qui a accouché dès le premier disque d’un certain heavy-métal et de son bâtard de jumeau le doom. On retrouve donc dans ce nouveau FURZE des guitares pachydermiques, des basses énormes, un chant quelquefois clair et maladif, quelquefois plus criard et éraillé. Nous nageons en pleine océan doom surtout dans les premiers titres où les similitudes avec Lee Dorian et son CATHEDRAL sautent aux oreilles. Un peu d’envois à la ST-VITUS, des relents de THE OBSSESSED où la guitare de Wino faisait un malheur, quelques riffs à la JIMI HENDRIX aussi nous font voyager dans nos racines psché dark-métal.
Les morceaux de seconde partie de la galette sont plus instrumentaux et répétitifs avec comme annoncé dans le début de la chronique des saveurs noires héritées de HELLHAMMER et de ce thrash sale de VENOM.
Si au départ, cela nous faisait plaisir de replonger dans la fameuse période des 70’s créative, occulte et annonciatrice de toute une scène métal d’où le black a extrait sa substance vénéneuse, la fin de l’enregistrement traine un peu en longueur et devient vite lassante, tout devient trop répétitif en somme, bien trop linéaire en fait.

La grosse question est de savoir qui va pouvoir apprécier cet album ? mis à part la bonne surprise des premiers titres, le reste ne va s’adresser qu’à des puristes se complaisant dans ce doom originel sans chercher à s’en « dépétrer » pour aller un peu de l’avant, car il faut avancer tout de même sans toutefois renier le métal historique lorsqu’il est intéressant, ce qui n’est pas trop le cas ici.







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