JOSH Position Number Nine [ 2009 ] |
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CD Durée : 35.38 Style : Noise/Hardcore |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 22 novembre 2010 , réalisée par Black.Roger | ||||
JOSH, c’est tout d’abord cette pochette de « position Number Nine » », opus qui a vu le jour en 2009. L’artwork représente le corps d’une femme en patchwork de carton gaufré. Et, lorsque l’on s’attarde sur cette image en écoutant l’album, on ne peut que faire le rapprochement avec leur musique aux mille facettes inattendues mixant la noise et le post/hardcore pour faire simple. Mais au fait, qui est JOSH ? Cette formation est née en 2004 en Aquitaine et depuis, de fil en aiguille, d’un premier album à « position Number Nine » seconde offrande de noisecore avec le piment apporté par des concerts improbables, ils reviennent nous faire bouillir la cervelle avec des compositions chaotiques au possible. Ici, aucune barrière n’est fixée, on se permet jusqu'à trois niveaux de chant, entre screamo, hurlements, divagations en registre chant clair. On s’aventure dans le rock énervé sous amphétamines, dans un post/hardcore déstructuré et polyrythmique, dans des expérimentations plus noise que noise. On avance à tâtons quelquefois, on suit ensuite une route bien balisée pour retomber ensuite dans un délire fusionnel où le son des guitares devient froid et indus pour ensuite se révéler incisif et décapant. La basse s’amuse à nous embrouiller les neurones avec des lignes imposantes de dextérité. Et puis, il y a ces climats hors du temps que le groupe arrive à créer dans toutes ses compositions qui frôlent le maximum dans l’originalité. On frôle aussi la musique répétitive d’un Terry Ryley ou d’un Klaus Shulze, le free-jazz alambiqué et la folie intérieure qui arrive à s’extérioriser dans la structure des sept titres de l’enregistrement. Alors, une fois que l’on a fait l’effort de se plonger dans le monde de JOSH, on reste accroché, ficelé, incapable de sortir de l’écoute avant la fin du dernier morceau. Rêve éveillé, angoisses criées, déclamations glacées, climats déstabilisants se succèdent dans un paysage aux limites inhumaines avec quand même quelques lueurs d’espoir dans ce voyage au pays de la noise où l’on triture les sons au millimètre près pour nous offrir quelque chose de vraiment surprenant dont on ne sait, au bout du compte, si l’on en sortira indemne après une audition en boucle. En fait, j’ai aimé ce chaos organisé ou pas, cette aventure recherchée sans garde-fou, ce délire sidéral, cette musique « jusqu’au boutiste », cet enveloppement du cerveau, ces sonorités qui dérangent tout en vous emmenant dans des lieux imaginaires. Bref, comme vous l’aurez constaté, j’ai bien apprécié ce nouvel opus de JOSH, et si certains chemins déroutants, musicalement parlant ne vous font pas peur, allez-y, ce CD est pour vous. |
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