RUSTY PACEMAKER
Blackness And White Light [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 59.04
Style : Doom/Melancholic Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.solanumrecords.com
  Contact groupe : http://www.rustypacemaker.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 novembre 2010 , réalisée par Black.Roger
   
« Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone » de Paul Verlaine, je n’ai rien trouvé de mieux pour vous présenter l’œuvre musicale de RUSTY PACEMAKER intitulée « Blackness And White Light ». Ce premier album du guitariste multi-instrumentaliste Autrichien Rusty auquel il faut ajouter son pseudo « pacemaker », nous emmène dans les profondeurs d’un doom/rock mélancolique et dépressif. Après sept années consacrées à l’écriture et à la composition, Rusty enregistre enfin ce premier opus à l’image de l’artwork de couverture, ce noir, ce blanc, tout un poème dirons nous.

Nous avons donc une heure de musique inspirée, mais assez monotone à la longue. Cela représente bien la démarche de ce musicien Autrichien qui s’est adjoint les services d’un batteur pour cet enregistrement. Le tout est bien rock à tendance gothique, beaucoup de guitare mise en avant, rythmique régulière d’un métronome, un peu de piano, un peu de samples et bruitages divers, du grincement d’une porte à l’orage qui gronde au loin, voici le paysage sonore proposé.
La voix claire, parfois doublée me fait penser au PINK FLOYD par moments et certains riffs plus soutenus sont bien influencés par BATHORY, c’est évident. Il pleut, l’eau ruisselle sur le toit de la maison perdue au fond de la clairière, la mélodie inonde notre intérieur, l’ambiance se veux triste remplie de mélancolie et de tristesse. Les compositions sont assez linéaires et contribuent à nous enfoncer dans une certaine torpeur.
On écoute donc cet album dans une semi-léthargie où rien ne vient troubler la mélopée qui au bout du compte est un peu (beaucoup) lassante. Rien de bien nouveau à l’horizon, les ingrédients utilisés dans ces dix titres n’apportent pas grand-chose de nouveau dans le genre, l’écoute en devient vite fatigante c’est sûr.

Ce « Blackness And White Light » sera idéal en fond sonore pour meubler une soirée triste et froide en regardant passer les nuages sombres derrière une fenêtre, c’est bien plat et assez démoralisant, bien moyen donc.







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