STENCH In Putrescence [ 2010 ] |
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CD Durée : 30.58 Style : Black Metal |
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Chronique : 12 novembre 2010 , réalisée par Chart | ||||
Les suédois de STENCH ont formé leur groupe en 2007 sous l’impulsion de Johannes ANDERSSON à la batterie et Mikael PETTERSSON au chant. Le but était de former un projet dans la lignée de AUTOPSY et REVULSION, quelque chose de brutal et direct. STENCH enregistre dans un premier temps et se retrouve sur une compilation puis sort un premier E.P en 2009. Finalement, STENCH sort son premier album, « In Putrescence » en 2010. STENCH arrive quasiment de nulle part avec ce premier album. Il semble pourtant avoir gagné la confiance de quelques uns puisque les voilà déjà signés. Le son, la production du groupe sur cet album est très proche de celui de MARDUK nouveau cru. C’est typiquement le genre de production parfaite pour les groupes de black metal. Pourtant, ce n’est pas ce qui semblait être l’objet des premières recherches du groupe. Tant pis, ou plutôt tant mieux car ce genre de production est parfaite pour créer une atmosphère terriblement sombre. Cela correspond très bien au style musical. Cela contribue par ailleurs à mettre le chant en avant. Celui-ci est très proche de celui de Legion (WITCHERY, MARDUK, DEVIAN). En effet, difficile de ne pas penser à MARDUK pour les différentes raisons évoquées précédemment. Mais STENCH n’a pas encore la maturité et la maîtrise que peut avoir un MARDUK. L’ambiance n’y est pas aussi profonde. Ces huit titres sont loin de toucher la perfection mais possèdent néanmoins suffisamment d’intérêt pour qu’on s’y penche avec curiosité. « The Blackness » ouvre cet album avec fureur. La brutalité du chant vous mettra tout de suite dans le bain. Musicalement, les riffs lents s’alternent inlassablement avec des parties beaucoup plus rapides ou le blast beat est de mise. « Face Of Death » s’enchaine directement et augmente un peu l’intensité en reprenant les gimmicks de « The Blackness ». « Ghosts » clame un peu le jeu mais garde une intensité typiquement black metal. « Breath Of The Rottenness » repart sur ces alternances de riffs rapides et riffs plus lourds mais dans un registre un peu différent. Ce morceau s’avère un peu plus mélodique que les précédents. On a presque quelque chose qui relève du punk dans ce morceau, surement du à des riffs un peu plus simples d’approche. La structure est néanmoins moins facile d’accès que les parties qui la composent. « The Fire » revient à plus de brutalité et de complexité dans les riffs. La production est certes pour le moins adaptée au style mais parfois, et en particulier sur ce titre, on aimerait un peu plus de clarté afin de discerner un peu plus certaines parties et harmonisations qui semblent être intéressantes malheureusement plutôt inaudibles. C’est moins le cas lorsque le groupe descend en tempo comme sur « Crimson Hills » ou « Drenched In The Light ». L’album se termine sur un morceau assez complexe, brutal et intense « The Ones Who Rot ». Judicieusement placé, ce morceau conclue parfaitement cet album sur une touche différente du reste. STENCH possède un bon nombre de qualités qui ne déplairont pas aux fans de metal assez dur. Dans la veine de formations plus anciennes, servi par une production parfaite pour ce style, cet opus devrait permettre à ces suédois de se faire rapidement remarquer dans le petit milieu du black metal. |
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