NIPPERCREEP
Test [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 34.55
Style : Punk Metal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://nippercreep.c.la/ http://www.myspace.com/nippergoregrunge
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 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 11 novembre 2010 , réalisée par Chart
   
Premier album pour cette formation de Haute Corrèze. Pourtant, NIPPERCREEP existe depuis près de huit ans. Les nombreux changements de line up ont sans aucun doute ralenti le processus de création. Un split CD avait néanmoins vu le jour en 2007 avec le groupe PUNK finnois THE WARBLINKERS et en 2008, un autre E.P partagé en compagnie de SUBDUCTION, UROPHAGIA, FECAL BACTERIA et MAXIMATOSIS pour le label anglais Valley of Death Records. Et enfin aujourd’hui, un album !

NIPPERCREEP s’inscrit dans la lignée des groupes français de punk rock des années 1980/90 avec des textes forts chantés dans la langue de Molière. Cela ne plaira peut-être d’ailleurs pas à tout le monde mais cela a au moins l’avantage de savoir ce que le groupe a à dire. Cela peut paraître encore une fois stupide mais à l’heure tout le monde chante en anglais, cette fois, c’est différent. Pour ce qui est du fond, c’est autre chose. C’est à vous de vous faire votre propre avis à ce sujet. Dans tous les cas, le chant est suffisamment hargneux pour vous permettre de ne pas vous focaliser sur les textes et de vous concentrer sur la musique si les textes ne vous parlent pas.

NIPPERCREEP a un passé plutôt punk. Cela se sent dans ses riffs et dans l’agencement de ses morceaux. Le groupe a évolué avec le temps et à complexifié ses arrangements. Ainsi le premier titre « Procès » est une évolution évoluée de punk rock sans tomber dans de la technique à tout prix. Les riffs se veulent simples et efficaces pour un morceau direct qui met tout de suite l’auditeur dans le bain. « Inspiration » calme assez directement le jeu. La guitare laisse plus de place à la basse pour un morceau lent qui repose plus sur une ambiance assez sombre. Une ambiance qui d’ailleurs ne s’éclaircit pas vraiment sur « Faguedine » ou « Radondingue ». Il faut attendre « Clonage Psychologique » pour retrouver un peu plus d’énergie. Les tempos sont plus rapides que sur les deux titres précédemment cités mais pourtant le groupe, en grande partie à cause du chant, garde un aspect peu reluisant. « Menthation » revient à quelque chose de plus lent. Le chant varie un peu sur ce morceau avec des intonations assez proches de Bertrand CANTAT (NOIR DESIR). Il faut vraiment attendre le dernier morceau « C’est Fini » pour vraiment reprendre une bonne dose d’énergie avant d’éjecter le disque de votre lecteur. Dommage, c’est un titre un peu court pour terminer l’album.

Cet album est sombre et il plaira sans doute aux âmes torturées. On pourrait toutefois lui reprocher un manque de production et une sous utilisation de l’énergie qui donne toute la puissance à ce style. En bref, NIPPERCREEP a de bonnes bases mais doit encore repousser ses limites pour vraiment devenir intéressant.







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