ZNO I [ 2010 ] |
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CD Durée : 67.00 Style : Industrial/Electro |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 10 novembre 2010 , réalisée par Matai | ||||
Trois lettres. Seulement trois lettres et vous avez le nom de ce personnage mystérieux. ZNO… Zno, ou cinq albums d’un style industriel voire électro totalement mécaniques, frisant le décharnement mais aussi la schizophrénie… Zno ou le chanteur d’Absurdity (death metal) mais surtout le fondateur de son projet solo créé en 2003…celui que je m’apprête à vous présenter… « I »…un nom d’album simple…une lettre pour le moins anodine mais non dénué de sens…pas la neuvième lettre de l’alphabet mais la signification de « je » en anglais…représentant le moi, l’être primaire, le premier et le dernier… Sur cet opus, Zno expérimente et vit la musique électronique. Comme une fusion avec son âme et l’âme musicale. Comme une forme de représentation de son être par l’intermédiaire de sonorités et d’ambiances…une exposition de son savoir faire à travers une œuvre unique. Un souffle…des cliquetis…des bruits mécaniques…l’impression de se retrouver dans une usine fonctionnant en continue…des samples et des phrases répétées d’une voix on ne peut plus décharnée…lassant peut-être, mais surtout une façon d’accentuer ce côté hypnotique et schizophrénique, grâce notamment à une parade bien maîtrisée : un rythme continue et perturbant… « Defy »… Puis « Suprahead », un rythme alambiqué, des chœurs féminins lamentés et presque dérangeants…des sons électroniques de nouveaux mécaniques, synthétiques, déformés…un fond au clavier futuriste… Puis d’autres titres, tous aussi lents, calmes, mais affreusement torturés. Les machines dominent en maîtresses. Quelques sons aigus apportent une légère dose de mystère. Les claviers puisent leur puissance et leur côté terrifiant dans les rêves et cauchemars lointains et oubliés de l’être humain…un futur effrayant, pessimiste mais si réaliste…des murmures comme sur « Revolutions » sur des sons saccadés…un écho lointain qui perdure…une schizophrénie impalpable quand les vocaux se mélangent…le moi/je est-il malade ? possédé ? perdu … ? Mais à travers ces points « positifs » si particuliers subsistent quelques soucis…dont la linéarité des titres, le rythme toujours aussi lent…la ressemblance des rythmique…des sons…des ambiances…l’album forme pourtant un tout, un ensemble…mais l’exploration est longue et lassante…bien que passionnante dans le fond… |
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