VIATHYN The Pelegrine Way [ 2010 ] |
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CD Durée : 64.13 Style : Power-metal/folk |
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Chronique : 08 novembre 2010 , réalisée par GOHR | ||||
Il est assez délicat d’aborder un cd, en tant que produit fini et de s’apercevoir que le logo du groupe, sur la pochette, pixélise complètement et est comme mal incorporé au reste du design. Cela donne l’impression que l’on a en face de nous un produit bâclé. Hélas, VIATHYN ne parvient jamais, avec ce « The Pelegrine Way », à nous enlever cette impression que nous sommes face à un produit bancal. Pour commencer, saluons le parti pris suivant : VIATHYN propose un Métal fortement typé folk, chose qui est littéralement à contre courant au Canada où la scène Death est de plus en plus florissante. Malgré cela, pour un auditeur Européen, la musique paraît assez conventionnelle. VIATHYN est une sorte de Power-métal aux mélodies traditionnelles mais qui ne comporte jamais aucun instrument de ce type. C’est d’ailleurs peut-être cela qui joue contre le groupe. Des instruments traditionnels auraient apporté sans aucun doute plus de couleur et de relief à la musique. De fait, « The Pelegrine Way » est un album plutôt long (plus d’une heure) et qui comporte quelques redondances qui auraient pu être atténuées par de véritables instruments Folk ou quelques prises de risques. C’est sûrement en ce sens qu’un titre comme « Through the Orchard » fait recours à un chant féminin, en vain, l’idée aurait pu être concluante, mais il s’avère que le tout donne un résultat prévisible. Seul l’acoustique « Canvas » est intéressant et propose un joli travail sur l’harmonie des guitares. En fait, ce qui fait perdre au groupe de son efficacité potentielle sont les structures à rallonge. De fait, les transitions se ressemblent trop les une les autres. Le chant lui-même paraît trop monotone. Quoiqu’il en soit, ne faisons pas mine de nous attarder uniquement sur les points négatifs de VIATHYN, car certains éléments jouent fortement en sa faveur. Le plus évident, me semble-t-il, est la virtuosité des guitaristes qui délivrent régulièrement des solos aussi efficaces au niveau de la mélodie que de l’exécution. Osons poser la question : de tel musiciens sont-ils à leur place dans un groupe trop cadré par une directive Power/folk/metal ? ne donneraient-t-ils pas quelque chose de meilleurs dans un groupe ouvertement technique ou progressif ? Cet album comporte un nombre important, malgré tout, de plans sympathiques mais dès lors qu’il y a un solo la musique paraît tout d’un coup bien faible, comme si la section rythmique n’arrivait jamais à la hauteur des leads composés. En conclusion, « The Pelegrine Way » est un album étrange. Sans climax, avec trop de longueurs et trop peu d’originalité, seuls les leads sont véritablement intéressants, mais ils ne parviennent pas à être égalés qualitativement par une section rythmique en béton. |
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