ARCADIA Roy Philip Nohl [ 2010 ] |
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CD Durée : 47.49 Style : Metalcore électronique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 07 novembre 2010 , réalisée par GOHR | ||||
Avouons-le nous, les groupes qualifiables d’OVNI sont de plus en plus rares dans le petit monde du Métal. Que nenni mon cher, ARCADIA, qui sort son quatrième album « Roy Philip Nohl », vient vous prendre au dépourvu avec une perle de Metalcore barré. La production et le son évoquent indéniablement du Metalcore, mais ARCADIA est bien plus. Il s’agit d’un mélange habile entre les derniers SYSTEM OF A DOWN et SYBREED. Ainsi, le point le plus fort de la formation est que chacun de ses titres est détonnant : « Roy Philip Nohl » est un album sans longueur. Entre plans Hardcore, rythmiques alambiqués, chant hurlé, rapé ou vocodé, la formation Italienne ne cesse de vous cueillir entre la surprise et la volupté laissée par ses mélodies. Les détracteurs diront que cet album est sans queue ni tête mais cela n’est pas vrai. Chaque plan a en effet son sens et s’emboîte logiquement avec le riff suivant, de sorte qu’à chaque instant, l’intensité de la musique se fait plus forte. Ajoutons à cela une réflexion très intéressante sur la production. Certes, nous avons dis qu’il s’agit de Metalcore, mais contrairement à certains groupes, les parties proprement métal sonnent extrêmement naturelles. La batterie, sans aucun doute, n’est que très peu triggée et le son de guitare assez baveux apporte même une dimension Rock’n’roll très savoureuse. A contrario, lorsque le groupe met en avant sa dimension électronique le tout devient beaucoup plus synthétique tout en gardant sa crédibilité. En revanche, ce qui perturbe parfois est cette sensation que les italiens se sont un peu trop inspirés de SYBREED. La chanson « Red roses and vermins » (morceau qui se tient très bien malgré tout) ressemble étrangement à « Isolate » de SYBREED, que ce soit au niveau du timbre, du mixage ou de certaines mélodies. Néanmoins, nous ne crierons pas à la contrefaçon car ARCADIA montre à plusieurs reprises qu’il a de la personnalité, mais il faut bien garder ce fait en vue, la ressemblance entre les deux est à quelques reprises inquiétante. En conclusion, « Roy Philip Nohl » est un album audacieux. Violent, atmosphérique, contrasté, mélancolique et fougueux sont des qualificatifs qui décrivent la musique des Italiens, mais qui ne parviennent pas à rendre totalement compte de sa subtilité. Malgré ses plans accrocheurs, le brassage des styles peut dérouter, mais les curieux apprécierons ce « Roy Philip Nohl » pour ce qu’il vaut : un album de Metalcore très frais. |
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