SOUL DEMISE Sindustry [ 2010 ] |
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CD Durée : 35.00 Style : Melodic Death Metal |
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Chronique : 04 novembre 2010 , réalisée par Matai | ||||
Il faut croire que le death mélo peine à se renouveler ces derniers temps. Certains groupes arrivent à apporter un peu d’originalité et de nouveauté dans le milieu tandis que d’autres n’y parviennent pas et se cantonnent d’officier dans un death mélo tout à fait traditionnel…c’est le cas de Soul Demise, groupe allemand pourtant formé en 1993, sortant cette année leur sixième album studio nommé « Sindustry », et prêts à nous emmener dans l’usine du pêché (d’où la fusion des deux mots « sin » et « industry »…). Signé chez Remission Records, le groupe nous livre sur cette galette un death mélo tout ce qu’il y a de plus banal, très teinté de deathcore, notamment dans les vocaux, beaucoup plus criés que growlés, et des riffs, techniques et maîtrisés, bien que répétitifs… L’album s’ouvre pourtant avec « Deathless », doté d’une intro bien death, aux riffs saccadés et au rythme entraînant. De la mélodie, des blasts, mais les cris prennent ensuite le pouvoir…jusqu’à la fin de l’album. En effet, on ne retiendra que ce déferlement de cris partant dans tous les sens et de riffs carrés mais linéaires. Pas énormément de variation, peut-être encore dans le jeu du batteur qui s’essaie à quelques originalités. Le rythme est tout aussi rapide et continu, sans répit, lassant au possible et même agaçant… Aucun titre ne sort du lot, tous se ressemblent, à l’exception peut-être de « World Without Conscience », qui débute avec des samples à la limite de l’électro mais encore une fois, on repart dans le cafouillage de cris et de déluges incontrôlés de riffs tous identiques les uns que les autres… Pourtant influencés par le death metal mélodique suédois, on en retrouve peu les bases, voire pas du tout dans certains titres, car c’est bel et bien le deathcore qui prime à la manière de « Cerebral Tumour » et le titre final « Nodule of the Beauty ». « Indifference » possède cependant une sorte de refrain à la In Flames, un rythme ralenti, un chant plus posé et plus proche du growl, et un solo en fil conducteur… En clair, un album bien dispensable, qui, pourtant doté d’une très bonne production, n’arrive pas à nous entraîner et même nous émouvoir…dommage… |
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