NECRONAUT
Necronaut [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD
Durée : 44.45
Style : Métal
  Infos :
  Contact label : http://www.regainrecords.com
  Contact groupe : http://www.myspace.com/necronaut666
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 novembre 2010 , réalisée par Black.Roger
   
NECRONAUT n’est pas un groupe à proprement parler, c’est un projet muri depuis deux ans par le batteur Fred Estby (former DISMEMBER/CARNAGE, ex-NIHILIST. « Necronaut », l’album est le résultat du travail de Fred qui semble s’être fait plaisir après une vingtaine d’années passées au sein des groupes cités plus haut.
Au menu, dix titres de métal avec un chanteur différent pour chacune des compositions. En conséquence, nous retrouvons en guest beaucoup de musiciens connus dont Chris Reifert d’AUTOPSY, Nicke Andersson d’IMPERIAL STATE ELECTRIC, Erik Danielsson de WATAIN, Tompa, ex- AT THE GATES, etc… Alors, qu’en est-il de cet opus dont l’artwork de couverture, bien particulier, attire l’œil en premier, et attise notre curiosité en second lieu ?

Ne cherchez pas une folle originalité, ni une modernité pointue pour les morceaux proposés dans ce projet. Et la question se pose d’entrée après une première écoute, à savoir si Fred Estby à voulu surtout se faire plaisir ou si il veut nous faire adhérer à sa démarche pour un plaisir auditif qui ressemble à un « flash-back » dans les 80’s. Car ici nous nageons dans les eaux troubles old-school avec du heavy à la IRON MAIDEN, du thrash (black ?) à la VENOM, du black à la BATHORY et du heavy-doom-dark des pionniers BLACK SABBATH.

Ici, c’est un peu comme dans une auberge Espagnole, chaque chanteur, chaque musicien apporte ses influences, sa consistance musicale, son timbre de voix (reconnaissable souvent) et sa façon de jouer.
Et puis il y a surtout ce son « crade » qui fait penser bien sûr au vieux DISMEMBER/ENTOMBED, on ne peut y échapper. D’ailleurs la production semble volontairement pencher de ce côté-là, on se croirait revenu il y a plus de vingt années en arrière.
Cet album se laisse écouter simplement et nous rappelle le « bon vieux temps » des balbutiements du heavy et du death. Faut-il prendre ces dix compositions comme un document que l’on redécouvre ou comme une nouveauté au goût rustique et sauvage, « true » comme on dit actuellement ?

C’est à vous de choisir si cela sent la poussière ou si cela est plaisant et jouissif, et au final assez agréable à écouter. En ce qui me concerne, je reste assez réservé pour cette chronique qui mérite simplement un 7/10, et là je suis dans un bon jour !







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