CHRONIQUES ALBUMS

C'est le tout premier album de cette formation italienne récente, adeptes des nuits hivernales et des messes noires. J'ai pas vraiment suivi de près ce groupe, à part la compilation regroupant l'unique demo du même nom et quatre nouveaux titres, « The Dark Art of Death Hidden in the Castle ». Alors que nous vaut ce premier acte ?

La première écoute s'avère efficace, inutile d'avoir une introductions quand on a LE morceau qui plonge dans l'atmosphère de l'album !Larsène, arpèges guitare, plage synthétiseur atmosphérique en fond et nous voilà propulsé dans un monde ou seul les ténèbres nous entoure. Les lignes guitares sont mélancoliques, combattantes et surtout noires, avec par dessus ça, pour renforcer le coté épique des morceaux, une guitare qui suit la mélodie en sur-aigüe. Ces méthodes de compositions des lignes mélodiques sont à peu près semblables à ce qu'on puisse entendre chez Angantyr ou dans « Metal Noire Québécois » de Forteresse. De la noirceur et du pure nihilisme. La rythmique est très diversifiée, elle joue un rôle très important et nous permet de s'abandonner, comme hypnotisés, dans l'écoute. La voix est « grimmly », hurlée de façon plaintive, mais toujours avec ce grain « démoniaque » suivant la tradition Darkthrone. Dans l'ensemble général, une ambiance éthérée règne, dés-illusoire et individualiste, ce qui rend l'écoute encore plus intense. Des morceaux comme « Old Wolf » ou « Vein's Cut on Man » sont évasifs, profonds et très émotionnels, ils ne seront non loin de vous rappeler leurs autochtones de Tenebrae in Perpetuum,

Tout premier opus, résultat : réussite, ici le but est atteint, une merveille, du grand art en la matière, un petit bijou noire rempli d'émotions négatives qui ne vous laissera pas indifférents. Bon voyage !