DIMMU BORGIR Abrahadabra [ 2010 ] |
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CD Durée : 48.52 Style : Black metal symphonique |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 25 octobre 2010 , réalisée par AVALON | ||||
Pourquoi après moultes et moultes écoutes de cet opus, ai-je envie de crier que c’est surement le meilleur opus de DIMMU BORGIR ? Grâce à un retour en forme de ce combo black symphonique après quelques "albums déceptions" ? Peut-être et cela fait fichtrement du bien de les retrouver en très grande forme avec ce nouvel album. Après l’intro prometteuse, on a droit à du bon black, comme si Enslaved foulait les planches de l’orchestre symphonique. Puis, l’orchestre arrive, et là, attention, montez le son, c’est du très grand art. De l’orchestre avec du synthé ? NON ! Ce sont bien de « vrais » musiciens qui prennent leurs violons et autres violoncelles – même si le synthé aide également à tous ces arrangements symphoniques. 51 musiciens, 38 personnes aux chœurs…voilà du symphonique ! Alors qui retrouve-t-on sur cet opus ? Aux guitares : Galder et Silenoz, au chant l’irremplaçable Shagrath, et en session, à la basse Snowy Shaw (ex-membre de Therion), puis Daray à la batterie. Huitième album sur Nuclear blast avec une production tout simplement enormissime. Obligatoire pour des orchestrations me direz vous. J’entends certains déjà qui critiquent et qui parlent de tournant musical. Que neni. Comme critiquer un album de cette trempe, et qui se veut être le meilleur représentant dans le style défini du black orchestral/symphonique ? Non, ce n’est pas vraiment de l’underground, non ce n’est pas du progressif…Tournant musical ? Dimmu borgir a toujours aimé les orchestrations, ils trouvent ici le point culminant de leur carrière. Ce n’est plus du black rageur ? Isolez le chant black, et vous verrez. Certains passages sont plus groovy/rock’n roll, d’autres speed, d’autres plus dark, mais cette variation est toujours accompagnée d’orchestrations majestueuses et carrément abouties. Techniquement irréprochables, compos riches et variées, le tout nous porte, nous soulève littéralement. Parfois un chant féminin viendra hurler sa rage, parfois des chorus viendront renforcer considérablement les refrains, la batterie fera parfois du blast et les solos de guitare endiablés ne faibliront pas. Chaque titre pourrait être un hymne, avec des accroches mélodiques à chaque coin de note. Le titre « Dimmu Borgir » est surement l’un de mes favori avec ce coté à la fois sympho grandiloquent, mais avec ces touches de modernité, et pour les fans de black rapide, admirez le « Renewal », entrecoupé de breaks toujours judicieux. Pour trouver la petite bête sur cet opus, il faut être soit de mauvaise foi, soit ne pas avoir écouté l’album, soit être simplement hermétique aux choses bien faites, bien construites et ici symphoniques. Quoi qu’il en soit, que les fans se rassurent, le groupe revient ici en force, et que tous les amateurs de groupes sympho (black/dark) viennent en toute quiétude, ils trouveront leur bonheur avec cet album tout bonnement magistral. A ne surtout pas rater. |
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