BREACH THE VOID The Monochromatic Era [ 2010 ] |
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CD Durée : 41.55 Style : Modern Metal Indus |
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Chronique : 07 octobre 2010 , réalisée par Blackened | ||||
Les Suisses de BREACH THE VOID, emmenés depuis 2007 par le batteur Alex Anxionna (ex Sybreed) sortent le 11 octobre prochain leur premier album, « The Monochromatic Era ». Premier essai donc pour cette formation assez difficile à qualifier stylistiquement. C’est en effet une espèce d’electro-metal futuriste que nous servent les quatre compères, avec des compositions très structurées, très denses, riches en sons torturés, en cris exutoires, en mélodies percutantes et en rythmes ébouriffants (à noter la précision de la grosse caisse en phase avec les attaques des cordes). Mais à vouloir trop en faire, la production parfaite signée sieur Tue Madsen perd en sincérité. On a vraiment l’impression qu’un travail titanesque a été réalisé au niveau de l’édition et du mixage, les technologies actuelles permettant d’avoir un rendu de cette qualité. Le son est très (trop) propre mais ne fait vraiment pas naturel (cette batterie mécanique, trigguée au taquet en première ligne). Sans doute est-ce l’effet recherché par la bande, à voir si maintenant le public leur rendra la pareille ! Outre ces aspects un peu artificiels, les compositions dégagent une puissance assez phénoménale dans les parties les plus violentes, et une énergie guérisseuse dans les refrains chantés par Marko Romero d’une voix pure et cristalline (là encore à peine retouchée !). Le premier titre nous jette directement dans la fosse chromée de Breach The Void, où les sons électro côtoient les palm-mute des guitares, les percussions de la batterie, les cris et les envolées vocales, le tout sous fond de léthargie ambiante. La suite n’est que l’enchaînement logique des choses amorcées d’entrée de jeu. Le style des Suisses est assimilé au bout de deux ou trois morceaux, et l’effet de surprise se perd malheureusement peu à peu. Dommage, même si certains refrains se gravent aisément dans le cerveau, preuve que les morceaux ne sont pas mauvais, loin de là. Breach The Void propose une vision très moderne du metal, qui pousse l’indus encore plus loin dans ses retranchements, en apportant d’autres éléments pas forcément facile d’accès pour le profane (j’ai un peu de mal avec les sons façon « boys band »). Un gros potentiel tout de même qui gagnerait à être moins artificialisé en studio. Curieux de voir ce que cela donne sur scène ! |
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