TRIPTYKON
Shatter [ 2010 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD
Durée : 27.44
Style : Dark/Doom
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://triptykon.net/ http://www.myspace.com/triptykonofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 04 octobre 2010 , réalisée par Matai
   
Triptykon en aura impressionné plus d’un lors de la sortie de leur tout premier album « Esparistera Daimones », le petit frère spirituel du « Monotheist » de Celtic Frost. Car en effet, Triptykon n’est autre que le nouveau groupe de Thomas Gabriel Warrior, chanteur, guitariste et principal parolier de Celtic Frost. Nouveau groupe certes, mais pas composé de membres débutants, si bien que l’identité qui leur est propre se retrouve aussi bien dans les deux combos, proposant en mode de fabrique des atmosphères lourdes, lentes et extrêmement sombres.

Quelques mois après le succès de ce « Esparistera Daimones », voilà que Triptykon met les petits plats dans les grands et nous sort un EP de 5 titres, nommé tout simplement « Shatter », se composant d’une bonne partie de titres non enregistrés par le passé. Ainsi les quelques morceaux que vous entendrez ici auraient pu faire parti de leur précédent album…les trois premiers donc, qui ont été mixé lors de la session d’enregistrement d’« Esparistera Daimones », où on peut retrouver cette atmosphère ultra pesante et très écrasante…

« Shatter », le titre éponyme, nous gratifie d’un chant dark comme sortant d’abîmes infinis, de riffs tordus et déroutants, guidée par une basse presque soumise à distorsion et une batterie aux multiples jeux de cymbales…une présence féminine dans le chant soutenus par des guitares mélodiques aux refrains pour aérer ce paysage nocturne et extrêmement désolé…

Alors qu’ « I Am the Twilight » se veut toujours aussi lent mais beaucoup plus tranchant dans la forme, les riffs, et surtout le chant, devenu soudainement moins dark mais plus torturé, « Crucifixus » et ces claviers et samples plongent alors l’auditeur dans un univers terrifiant et résolument chaotique. Qu’entendons-nous hormis ce son continu et lancinant, et ces quelques percussions nous indiquant que nous sommes tombés très profondément ? Rien de plus, juste cette impression d’étouffement déconcertant…

Les deux autres titres qui suivent sont des enregistrements live de Triptykon, jouant du Celtic Frost, bien évidemment. Les heureux morceaux sont « Circle of the Tyrants » et « Dethroned Emperor », possédant un rythme légèrement plus rapide et des riffs plus death. La prestation est bonne, et presque aussi digne qu’un enregistrement studio, d’autant plus que la voix est vraiment dark, maîtrisé, larmoyante et terrifiante…

Ce « Shatter » possède donc encore une fois cette puissance et cette aura retrouvés dans « Esparistera Daimones », et ce mis en avant par une production tout aussi excellente. Un EP dans la digne continuité du précédent opus, dont on regrettera la courté mais aussi les sessions live, qui n’apportent pas grand-chose à l’œuvre.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
TRIPTYKON - Melana chasmata